VICTOIRE DU PEUPLE DU HONDURAS CONTRE LA POLITIQUE DE PRIVATISATION DE L’ÉDUCATION ET DE LA SANTE
Depuis Thatcher et Reagan,le capital a pris le dessus sur le travail et les rapports de force se sont inversés. Désormais depuis bientôt 40 ans,les attaques en règle contre les acquis sociaux du monde du travail,obtenus de haute lutte depuis la fin du XIX siècle, des attaques légitimées par ce catéchisme qui se répète comme des paroles d’évangile, “trop de dépenses””il faut réduire les dépenses publiques” etc deviennent au centre de toutes les politiques économiques des gouvernements de droite comme de gauche. Cette politique de casse sociale est illustrée aujourd’hui en France par la macronie, un pur rejeton du grand capital français européen et international
Parallèlement à leur politique de regression et de casse sociale, les différents gouvernements instaurent des “Etats forts”, un euphémisme qui signifie au fond dictature et terrorisme d’Etat sous le fallacieux prétexte de lutte contre le terrorisme islamique mais qui sont dirigés essentiellement contre les mouvements sociaux et syndicaux de protestation et de contestation. Les lois ultra répressives et ultra sécuritaires mises en place contre le mouvement des gilets jaunes sont le dernier exemple en date en matière de criminalisation des luttes sociales et politiques;
L’Amérique latine qui fut le laboratoire des politiques archéo libérales avec les fameux “Boys de Chicago”, les enfants chéris de Von Hayel et de Milton Friedman, est devenue aussi le symbole de résistance à cette même politique, une résistance incarnée par la révolution bolivarienne de Hugo Chavez, devenue une référence et un exemple pour les autres pays de ce continent qui a toujours été la chasse gardée de l’impérialisme américain en vertu de la doctrine Monroe de 1823. Aujourd’hui, le Venezuela est de nouveau en ligne de mire des Etats unis et de leurs vassaux européens qui cherchent à renverser le gouvernement démocratiquement élu de Maduro en le remplaçant par leur pantin Joan Guiado.
Malgré le basculement des deux grands pays d’Amérique latine, l’Argentine et Brésil gouvernés par des néo fascistes à la solde des Etats unis, la résistance continue et s’affirme jour après jour. Le dernier exemple en date est celui de ce petit pays dont personne ne parle, le Honduras qui fêtera le 28 juin prochain, le 10ème anniversaire du coup d’Etat “constitutionnel”, une nouvelle technique qui sera utilisée quelques années plus tard contre Dilma Roussef au Brésil, qui renversa un président de gauche démocratiquement élu, Manuel Zelaya.
Aujourd’hui, au Honduras, le peuple est de retour sur le devant de la scène avec un soulèvement populaire contre la politique de casse sociale et de privatisation, comme sous la macronie en France, du président Juan Orlando Hernandez qui était contraint de céder et d’annuler les deux décrets contestés par les docteurs et les enseignements qui accusent le gouvernement de privatiser les deux secteurs de la santé et de l’enseignement.