L’épidémie du coronavirus face à la logique implacable de la loi du profit

L’ÉPIDÉMIE DU CORONAVIRUS FACE A LA LOGIQUE IMPLACABLE DE LA LOI DU PROFIT

Les premiers cas du coronavirus font leur apparition en Chine, à Wuhan dans la province du Hubei au mois de décembre 2019. Du fait de son carcatère contagieux, le coronavirus connu aujourd’hui sous le nom de COVID-19 se répand comme une trainée de poudre infectant 2,1 millions de personnes et entraînant plus de 140 000 morts. La France comptabilise plus de 108 000 contaminations et plus de 17 900 décès.

Des sources officielles, non vérifiées, données par les gouvernements et les instances sanitaires qui en dépendent, on assiste à une baisse du nombre d’admis à la réanimation et celui de morts. Si les chiffres communiqués par les médias de propagande donnent une idée approximative de l’évolution de l’épidémie du coronavirus, ils ne nous disent rien sur les raisons de cette baisse. Celle-ci est-elle due à un certain reflux de l’épidémie atteignant son « pic » ou est-elle due aux mesures de confinement imposées aux populations depuis le 17 mars dernier ?

Inspirés par les principes du capitalisme sauvage, élaborés par les Friederick von Hayek et les Milton Friedmann, qui ne jurent que par la loi sacro sainte du marché, les gouvernements actuels en Europe et en Amérique du Nord, de droite comme de gauche, ont procédé à des privatisations des principaux services publics, au démantèlement des acquis sociaux arrachés de haute depuis le XIX ème siècle et ont appliqué des politiques austéritaires dont l’éducation et la santé ont fait les frais. Le système de santé a été la première victime des politiques austéritaires et archéo libérales et le personnel des hôpitaux publics n’ont pas attendu le coronavirus pour tirer la sonnette d’alarme. Les naïfs et les simplistes pendent que la macronie et le représentant du « business mondialisé » ont décrété des mesures de confinement, par souci de la santé des Français. En réalité, les mesures de confinement ont été prises à contre cœur, non pas pour protéger les populations contre la contamination par le coronavirus mais pour désengorger les hôpitaux publics comparables à ceux d’un pays sous développé selon l’expression d’un médecin urgentiste Après quatre semaines de ralentissement de l’exploitation quotidienne de la force de travail des millions de salariés, le capital et le gouvernement qui sert ses intérêts en bon père de famille, sont à bout ; ils n’en peuvent plus. Il faut absolument et le plus vite possible envoyer ces millions de travailleurs au casse-pipe et à leur lieu d’exploitation, au détriment de leur santé pour recommencer à générer de la plus-value et du profit, peu importe qu’ils soient contaminés par le coronavirus. En effet, l’épidémie du coronavirus a montré d’une façon lumineuse la vraie nature d’un système qui produit non pas pour satisfaire des besoins vitaux mais pour la demande solvable et pour le profit. La santé des hommes est le cadet des soucis du capital, des capitalistes et des gouvernements qui sont là non pas pour le soi disant intérêt général mais pour celui d’une archi minorité qui a fait main basse sur les richesses produites par des générations de travailleurs et grâce auxquelles elle met au pouvoir les politicards dévoués à la protection de ses intérêts grâce à cette mascarade d’élections organisés à intervalles olympiques où ce sont toujours les mêmes qui sont aux commandes depuis deux siècle