Elections Européennes, la Guerre psychologique contre la France Insoumise(FI) fait rage

Elections Européennes

A GUERRE PSYCHOLOGIQUE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE FAIT RAGE

À chaque élection à enjeux cruciaux, les médias de propagande contrôlés par le pouvoir en place mènent une guerre psychologique sans merci contre ce qu’ils considèrent comme représentant un certain « danger » pour la stabilité et la pérennité d’un système. À deux ans d’intervalle, entre 2017 et 2019, nous avons assisté durant la période précédant l’élection présidentielle de 2017 et nous assistons toujours aujourd’hui à deux jours des élections européennes, à une sorte de répétition générale avec une guerre psychologique sans merci menée contre Jean Luc Mélenchon et son mouvement, la France Insoumise.

On peut ne pas partager les idées de Jean Luc Mélenchon mais il faut lui reconnaître des qualités qui sont d’une importance capitale pour un homme politique cherchant à séduire les électeurs, notamment son talent de tribun et de débatteur et son discours bien construit et argumenté mais parfois incompréhensible et même inaccessible pour l’électeur lambda, contrastant ainsi avec le simplisme et le caractère rédondant et stéréotypé des politicards de l’establishment.

Depuis son départ en 2008 du parti socialiste, l’une des deux têtes du parti unique chargés de gérer le système en place avec les partis de droite, souvent appelés par les politologues, les « partis de gouvernement », Jean Luc Mélenchon est devenu à bien des égards la bête noire de l’establishment et de ses médias de propagande qui ont sorti leur artillerie lourde pour le démolir notamment à deux occasions : l’élection présidentielle en 2017 et aujourd’hui à l’approche des européennes le 26 mai. Lors de ces deux échéances électorales, les médias de propagande contrôlés par les 9 milliardaires qui ont fait d’une pierre deux coups : fabriquer leur pantin qui occupe le palais de l’Elysée et son assurance-vie Le Pen, ont mené une guerre psychologique sans merci contre Jean Luc Mélenchon et la France Insoumise en recourant aux quatre techniques suivantes : (1) ternir l’image de Mélenchon auprès du grand public en le présentant comme un personnage autoritaire, imprévisible, « gueulard » le « double » de Georges Marchais ; (2) l’éviction de l’espace médiatique de Mélenchon lui-même et des représentants de la France Insoumise, ce qui rend invisible et inaudible le vrai projet politique porté par ce mouvement ; (3) un foisonnement de sondages envahissant les médias radios et télés et journaux, plaçant en tête les deux têtes du parti unique, la macronie et la Lépénie, une technique visant à détourner les indécis et les abstentionnistes de Mélenchon et de la France Insoumise vers ceux qui sont les favoris, non pas des français, mais des sondeurs et des instituts de sondage contrôlés par des grands groupes capitalistes proches du pouvoir en place, Bolloré, le MEDEF avec Parisot(Ifop) ; (4) le recours par les médias de propagande à l’art de l’amalgame et de la confusion pour semer le doute dans les esprits des électeurs, en fabriquant le terme populisme, mettant ainsi dans le « même panier », et en créant une association d’idées, des clichés et des stéréotypes entre d’une part, le Rassemblement national(RN), un parti foncièrement et fondamentalement fasciste, raciste, xénophobe, islamophobe, maniant le discours démagogique pour séduire ses victimes, des ouvriers et des travailleurs, un groupuscule ayant prospéré sur son seul fonds de commerce, l’immigration et dont le fondateur fut un tortionnaire notoire pendant la guerre d’Algérie et d’autre part Jean Luc Mélenchon et son mouvement, la France Insoumise, dont les idées et les convictions sont à l’antipode du parti lépéniste, un mouvement politique notoirement connu pour son anti-racisme, sa lutte contre la xénophobie et l’islamophobie(pour Le Pen, FI=France islamiste), son internationalisme en manifestant sa solidarité avec sa sympathie avec cet État d’Amérique actuellement victime de l’impérialisme américain, le Venezuela, l’engagement près des syndicats en lutte contre le démantèlement du droit du travail, de la privatisation de la SNCF et généralement contre la politique de la casse sociale de la macronie, le soutien indéfectible et inconditionnel dès le début du mouvement des gilets jaunes qui comprend beaucoup de militants et des sympathisants insoumis etc.  Une seule question que l’on a en droit de se poser et qui doit faire réfléchir ceux parmi les gilets jaunes qui sont tentés tant soit peu par voter « utile » pour la liste fasciste lépéniste : a-t-on vu une seule fois ce parti fasciste participer à une seule manifestation pour la défense de la fonction publique, contre le démantèlement du droit du travail, la privatisation de la SNCF, le démantèlement de la Sécurité sociale, du régimes des retraites, de l’assurance-chômage et généralement contre la perte de tous les acquis sociaux du monde du travail depuis plus d’un siècle ?  En revanche, ce que propose le parti fasciste de la Lépénie, c’est plus de répression à l’égard du peuple et des mouvements populaires en faisant couler, si ce parti était un jour au pouvoir, le sang dans le caniveaux comme en 1871 lors de la Commune de Paris.

Le dernier épisode de la guerre psychologique sans merci menée contre Mélenchon et la France Insoumise est le tintamarre médiatique autour d’un opportuniste comme il en existe partout, nommé Andrea Katarac qui, fragile psychologiquement, a succombé aux sirènes du discours démagogique du parti fasciste de la Lépénie. Le cas Katarac fait penser à tous ces opportunistes, des anciens trotskistes, des anciens soixante-huitards, des anciens communistes, ayant retourné leur veste puis leur pantalon(Katarac doit attentivement écouter la chanson « l’Opportuniste » de jacques Dutronc), qui ont renié leurs convictions pour devenir les Chiens de garde d’un système dont ils espèrent un jour, comme prix de leur reniement, un retour sur investissement, c’est-à-dire grappiller quelques miettes ramassées sur la table à coup de promotion par les médias dominants de propagande.