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GUERRE DE SAPE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE(FI) ET LES GILETS JAUNES REDOUBLE INTENSITÉ

APRÈS LES EUROPÉENNES,

LA GUERRE DE SAPE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE(FI) ET LES GILETS JAUNES REDOUBLE INTENSITÉ

Dans la perspective des élections européennes du 26 mai, la macronie et ses médias de propagande qui ont créé de toutes pièces leur pantin ont mené contre les deux mouvements des Gilets jaunes et la France Insoumise, une intense guerre psychologique avec pour principal objectif d’en finir avec le premier mouvement qui dure depuis le 17 novembre 2018 et d’affaiblir électoralement le deuxième mouvement en détournant une partie de son électorat d’une part et en manipulant le psychisme d’un électorat indécis d’autre part, pour voter soit pour les écologistes soit pour le parti néo fasciste de Le Pen. Les résultats des élections européennes du 26 avec les scores des Verts et des néo fascistes ont montré comment la campagne de lavage de cerveau des français et les stratégies de manipulation de l’électorat soit par des sondages à répétition plaçant le parti lépéniste en tête soit par le tapage médiatique autour de la question du changement climatique ont pu influencer et le vote d’une partie de la jeunesse smartphonisée qui s’est détachée due la France Insoumise pour voter EELV et le vote ouvrier porté à plus de 40 % sur le parti d’extrême droite.

Comme on pouvait le deviner, c’est l’euphorie qui dominait dans les médias de propagande soulagés avec plus de 20 % pour les deux têtes du parti unique, la Le Lépénie et la macronie et environ 13 % pour les Verts dont la tête de liste Jadot, devenu le chouchou du MEDEF après avoir affirmé son opposition à l’ »écologie punitive » pour les entreprises. Par ailleurs, comme il était prévisible, les médias de propagande abondent sur le faible score de la France Insoumise et l’ »échec » de la stratégie de Jean Luc Mélenchon, « personnage clivant » selon les termes d’un soi-disant analyste politique, qui n’a pas « su rassembler ». Outre la France Insoumise, ce sont les gilets jaunes qui ont « échoué » et ils n’ont pas « su » trouver un « débouché politique » pour leur mouvement visant à traduire dans les urnes leur opposition à la macronie.

Depuis dimanche les commentaires dans les médias de propagande vont bon train avec pour principale cible d’attaque : la France Insoumise et les Gilets jaunes. Pourquoi plus précisément ces deux mouvements ? Pour dire les choses autrement, pourquoi ces deux mouvements sont –ils devenus les parias du système décidé à les combattre coûte que coûte ?  Ici, ce n’est pas le lieu d’entrer dans les détails, il suffit de dire que ces deux mouvements ont en commun deux principales revendications : partage ou distribution des richesses et l’instauration d’une vraie démocratie où le peuple aura son mot à dire dans les grandes décisions engageant son avenir et celui des générations futures.

Après quarante ans de déferlement nihiliste d’archéo libéralisme, prononcer les mots partage ou distribution des richesses, devient carrément un blasphème pour les riches et le grand capital qui ont réussi à inverser les rapports de force entre le capital et le travail après l’avènement de la révolution conservatrice Thatchéro-reaganienne. Depuis la fin des années 1970 et début des années 1980, la tendance est plutôt non pas à la distribution ou au partage des richesses mais, bien au contraire, au démantèlement de ce qui restait du fameux »Etat-Providence » et des acquis sociaux arrachés de haute lutte par les travailleurs et les ouvriers depuis la fin du XIXè siècle et notamment à la fin de la seconde Guerre mondiale par la résistance française à l’occupation nazie avec l’instauration du système de sécurité sociale et du programme de nationalisation des secteurs vitaux de l’économie du Conseil national de la Résistance(CNR)

Quant à la question de la démocratie mise en avant par la France Insoumise et les gilets jaunes, avec la participation active du peuple dans les décisions importantes, le pouvoir en place ne l’entend pas de cette oreille et, comme la mascarade du « Grand débat national » l’a montré au cours de ces derniers mois, il recourt à l’ostracisme et aux stratagèmes machiavéliques pour étouffer toute velléité démocratique. C’est pourquoi ces deux mouvements avec leurs deux principales revendications deviennent aujourd’hui la bête noire de la macronie et de ses médias de propagande, décidés à continuer de plus belle leur guerre psychologique et leur guerre de sape dans l’espoir de faire imploser la France Insoumise et de faire taire définitivement la voix du peuple exprimé par les gilets jaunes.  

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Elections Européennes, la Guerre psychologique contre la France Insoumise(FI) fait rage

Elections Européennes

A GUERRE PSYCHOLOGIQUE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE FAIT RAGE

À chaque élection à enjeux cruciaux, les médias de propagande contrôlés par le pouvoir en place mènent une guerre psychologique sans merci contre ce qu’ils considèrent comme représentant un certain « danger » pour la stabilité et la pérennité d’un système. À deux ans d’intervalle, entre 2017 et 2019, nous avons assisté durant la période précédant l’élection présidentielle de 2017 et nous assistons toujours aujourd’hui à deux jours des élections européennes, à une sorte de répétition générale avec une guerre psychologique sans merci menée contre Jean Luc Mélenchon et son mouvement, la France Insoumise.

On peut ne pas partager les idées de Jean Luc Mélenchon mais il faut lui reconnaître des qualités qui sont d’une importance capitale pour un homme politique cherchant à séduire les électeurs, notamment son talent de tribun et de débatteur et son discours bien construit et argumenté mais parfois incompréhensible et même inaccessible pour l’électeur lambda, contrastant ainsi avec le simplisme et le caractère rédondant et stéréotypé des politicards de l’establishment.

Depuis son départ en 2008 du parti socialiste, l’une des deux têtes du parti unique chargés de gérer le système en place avec les partis de droite, souvent appelés par les politologues, les « partis de gouvernement », Jean Luc Mélenchon est devenu à bien des égards la bête noire de l’establishment et de ses médias de propagande qui ont sorti leur artillerie lourde pour le démolir notamment à deux occasions : l’élection présidentielle en 2017 et aujourd’hui à l’approche des européennes le 26 mai. Lors de ces deux échéances électorales, les médias de propagande contrôlés par les 9 milliardaires qui ont fait d’une pierre deux coups : fabriquer leur pantin qui occupe le palais de l’Elysée et son assurance-vie Le Pen, ont mené une guerre psychologique sans merci contre Jean Luc Mélenchon et la France Insoumise en recourant aux quatre techniques suivantes : (1) ternir l’image de Mélenchon auprès du grand public en le présentant comme un personnage autoritaire, imprévisible, « gueulard » le « double » de Georges Marchais ; (2) l’éviction de l’espace médiatique de Mélenchon lui-même et des représentants de la France Insoumise, ce qui rend invisible et inaudible le vrai projet politique porté par ce mouvement ; (3) un foisonnement de sondages envahissant les médias radios et télés et journaux, plaçant en tête les deux têtes du parti unique, la macronie et la Lépénie, une technique visant à détourner les indécis et les abstentionnistes de Mélenchon et de la France Insoumise vers ceux qui sont les favoris, non pas des français, mais des sondeurs et des instituts de sondage contrôlés par des grands groupes capitalistes proches du pouvoir en place, Bolloré, le MEDEF avec Parisot(Ifop) ; (4) le recours par les médias de propagande à l’art de l’amalgame et de la confusion pour semer le doute dans les esprits des électeurs, en fabriquant le terme populisme, mettant ainsi dans le « même panier », et en créant une association d’idées, des clichés et des stéréotypes entre d’une part, le Rassemblement national(RN), un parti foncièrement et fondamentalement fasciste, raciste, xénophobe, islamophobe, maniant le discours démagogique pour séduire ses victimes, des ouvriers et des travailleurs, un groupuscule ayant prospéré sur son seul fonds de commerce, l’immigration et dont le fondateur fut un tortionnaire notoire pendant la guerre d’Algérie et d’autre part Jean Luc Mélenchon et son mouvement, la France Insoumise, dont les idées et les convictions sont à l’antipode du parti lépéniste, un mouvement politique notoirement connu pour son anti-racisme, sa lutte contre la xénophobie et l’islamophobie(pour Le Pen, FI=France islamiste), son internationalisme en manifestant sa solidarité avec sa sympathie avec cet État d’Amérique actuellement victime de l’impérialisme américain, le Venezuela, l’engagement près des syndicats en lutte contre le démantèlement du droit du travail, de la privatisation de la SNCF et généralement contre la politique de la casse sociale de la macronie, le soutien indéfectible et inconditionnel dès le début du mouvement des gilets jaunes qui comprend beaucoup de militants et des sympathisants insoumis etc.  Une seule question que l’on a en droit de se poser et qui doit faire réfléchir ceux parmi les gilets jaunes qui sont tentés tant soit peu par voter « utile » pour la liste fasciste lépéniste : a-t-on vu une seule fois ce parti fasciste participer à une seule manifestation pour la défense de la fonction publique, contre le démantèlement du droit du travail, la privatisation de la SNCF, le démantèlement de la Sécurité sociale, du régimes des retraites, de l’assurance-chômage et généralement contre la perte de tous les acquis sociaux du monde du travail depuis plus d’un siècle ?  En revanche, ce que propose le parti fasciste de la Lépénie, c’est plus de répression à l’égard du peuple et des mouvements populaires en faisant couler, si ce parti était un jour au pouvoir, le sang dans le caniveaux comme en 1871 lors de la Commune de Paris.

Le dernier épisode de la guerre psychologique sans merci menée contre Mélenchon et la France Insoumise est le tintamarre médiatique autour d’un opportuniste comme il en existe partout, nommé Andrea Katarac qui, fragile psychologiquement, a succombé aux sirènes du discours démagogique du parti fasciste de la Lépénie. Le cas Katarac fait penser à tous ces opportunistes, des anciens trotskistes, des anciens soixante-huitards, des anciens communistes, ayant retourné leur veste puis leur pantalon(Katarac doit attentivement écouter la chanson « l’Opportuniste » de jacques Dutronc), qui ont renié leurs convictions pour devenir les Chiens de garde d’un système dont ils espèrent un jour, comme prix de leur reniement, un retour sur investissement, c’est-à-dire grappiller quelques miettes ramassées sur la table à coup de promotion par les médias dominants de propagande.   

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