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FIN DES GILETS JAUNES? QUAND LA MACRONIE ET SES MEDIAS DE PROPAGANDE PRENNENT LEURS DÉSIRS POUR DES RÉALITÉS

FIN DES GILETS JAUNES:? QUAND LA MACRONIE ET SES MEDIAS DE PROPAGANDE PRENNENT LEURS DÉSIRS POUR DES RÉALITÉS
Il faut bien reconnaître la guerre psychologique est beaucoup plus violente et dévastatrice que les deux bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945 Elle est dévastatrice d’abord par les images vues par des millions de téléspectateurs et ensuite par les conflits psychologiques que ces mêmes images induisent pour ceux qui les reçoivent en pleine figure. A partir de l’Acte II, la guerre psychologique déclenchée par la macronie et ses médias de propagande commençait à prendre forme et elle n’a cessé de s’intensifier au fur et à mesure de la mise en place d’une dictature et un terrorisme d’état à visage découvert.
Outre les images de casse et de dégradations tournant en boucle sur les écrans de télé pour créer une association d’idées entre casseurs et gilets jaunes, il y a cette autre arme d’une redoutable efficacité psychologique, les chiffres communiqués sur le nombre des manifestants.A ce sujet, le ministère de la police et de la repression a donné aux préfets l’ordre de rabougrir et de minimiser le nombre des manifestants pour faire croire à la fin(oui déjà) du mouvement des gilets jaunes. Alors que les journaux locaux et régionaux, pourtant tous des journaux patronaux acquis à la macronie, donnaient des chiffres beaucoup plus importants du nombre des manifestants gilets jaunes jaunes;
« 9500 manifestants dans toute la France », « le nombre le plus faible » depuis le début du mouvement des gilets jaunes, répètent en chœur les médias de propagande de la macronie. Parmi les commentaires qui reviennent sans cesse dans la bouche des lecteurs des prompteurs et des pseudo-analystes,cette baisse s’explique par la « politique sociale » de la macronie.du 10 décembre et par l' »écoute » des Français illustrée par le « Grand débat national » A bien les comprendre, la macronie a bien répondu aux deux revendications des gilets jaunes : il y a aujourd’hui en France plus de justice sociale et plus de démocratie. Donc tout va bien Madame La Marquise et tout va bien dans les meilleurs des mondes possibles.
Parmi toutes ces « sommités » présentes sur els plateaux de télé, personne n’a prononcé les mots clés qui expliquent pourquoi il y a aujourd’hui, 29 semaines après le début du mouvement, moins de manifestants gilets jaunes dans les manifestations qu’il y en a eu quatre ou cinq mois auparavant. Personne n’a eu le courage de prononcer les mots dictature, Etat policier, terrorisme d’État qui caractérise tout Etat d’exception bardé de lois ultra sécuritaires et ultrapressions mises en place expressément par la macronie pour venir à bout du mouvement gilets jaunes et étouffer dans l’œuf un soulèvement populaire contre un système d’injustice sociale et contre une démocratie de pacotille, la dictature de la représentation, un régime politique visant non pas à représenter le peuple mais à usurper la souveraineté populaire.
S’il y a moins de manifestants gilets jaunes dans les rues des grandes villes, c’est parce que la police française devient la police la plus repressive non seulement en Europe mais dans le monde.Même l’ONU a épinglé la France pour sa politique ultra-repressive contre les gilets jaunes en recourant à des armes de guerre et à des gaz toxiques notamment le Zyklon B contenu dans les grenades lacrymogènes,causant des pathologies parfois irrémédiables. A cela s’ajoute l’impossibilité de manifester due aux interdictions d’une part et à la brutalité policière qui a dissuadé une grande partie des gilets jaunes à l’origine du mouvement, les femmes et les retraités par peur d’être brutalisés par les forces de repression de la macronie. Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, il y a eu, des morts attribués par le « grand penseur » national aux « bêtises humaines » alors que la femme de Marseille de 83 ans fermait ses volets pour éviter les grenades lacrymogènes. Outre les morts, il y a eu plus de 2000 blessés dont plus de 100 sont graves, des éborgnés, des mutilés provoqués par l’utilisation des armes de guerre et les sinistres grenades des désencerclement.
Pour faire oublier la repression policière à l’égard des gilets jaunes, la macronie orchestre délibérément une campagne de propagande sur des poursuites judiciaires contre « deux » policiers responsables des violences contre les gilets jaunes et Jérôme Rodriguez. Cette mise en scène n’est que de la poudre aux yeux, c’est l’arbre qui cache une dictature à visage découvert et un terrorisme d’état bardés d’un arsenal juridique visant à criminaliser les mouvements de contestation sociale et à les réprimer beaucoup plus sauvagement. Bien entendu au NOM DE LA LOI !
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GUERRE DE SAPE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE(FI) ET LES GILETS JAUNES REDOUBLE INTENSITÉ

APRÈS LES EUROPÉENNES,

LA GUERRE DE SAPE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE(FI) ET LES GILETS JAUNES REDOUBLE INTENSITÉ

Dans la perspective des élections européennes du 26 mai, la macronie et ses médias de propagande qui ont créé de toutes pièces leur pantin ont mené contre les deux mouvements des Gilets jaunes et la France Insoumise, une intense guerre psychologique avec pour principal objectif d’en finir avec le premier mouvement qui dure depuis le 17 novembre 2018 et d’affaiblir électoralement le deuxième mouvement en détournant une partie de son électorat d’une part et en manipulant le psychisme d’un électorat indécis d’autre part, pour voter soit pour les écologistes soit pour le parti néo fasciste de Le Pen. Les résultats des élections européennes du 26 avec les scores des Verts et des néo fascistes ont montré comment la campagne de lavage de cerveau des français et les stratégies de manipulation de l’électorat soit par des sondages à répétition plaçant le parti lépéniste en tête soit par le tapage médiatique autour de la question du changement climatique ont pu influencer et le vote d’une partie de la jeunesse smartphonisée qui s’est détachée due la France Insoumise pour voter EELV et le vote ouvrier porté à plus de 40 % sur le parti d’extrême droite.

Comme on pouvait le deviner, c’est l’euphorie qui dominait dans les médias de propagande soulagés avec plus de 20 % pour les deux têtes du parti unique, la Le Lépénie et la macronie et environ 13 % pour les Verts dont la tête de liste Jadot, devenu le chouchou du MEDEF après avoir affirmé son opposition à l’ »écologie punitive » pour les entreprises. Par ailleurs, comme il était prévisible, les médias de propagande abondent sur le faible score de la France Insoumise et l’ »échec » de la stratégie de Jean Luc Mélenchon, « personnage clivant » selon les termes d’un soi-disant analyste politique, qui n’a pas « su rassembler ». Outre la France Insoumise, ce sont les gilets jaunes qui ont « échoué » et ils n’ont pas « su » trouver un « débouché politique » pour leur mouvement visant à traduire dans les urnes leur opposition à la macronie.

Depuis dimanche les commentaires dans les médias de propagande vont bon train avec pour principale cible d’attaque : la France Insoumise et les Gilets jaunes. Pourquoi plus précisément ces deux mouvements ? Pour dire les choses autrement, pourquoi ces deux mouvements sont –ils devenus les parias du système décidé à les combattre coûte que coûte ?  Ici, ce n’est pas le lieu d’entrer dans les détails, il suffit de dire que ces deux mouvements ont en commun deux principales revendications : partage ou distribution des richesses et l’instauration d’une vraie démocratie où le peuple aura son mot à dire dans les grandes décisions engageant son avenir et celui des générations futures.

Après quarante ans de déferlement nihiliste d’archéo libéralisme, prononcer les mots partage ou distribution des richesses, devient carrément un blasphème pour les riches et le grand capital qui ont réussi à inverser les rapports de force entre le capital et le travail après l’avènement de la révolution conservatrice Thatchéro-reaganienne. Depuis la fin des années 1970 et début des années 1980, la tendance est plutôt non pas à la distribution ou au partage des richesses mais, bien au contraire, au démantèlement de ce qui restait du fameux »Etat-Providence » et des acquis sociaux arrachés de haute lutte par les travailleurs et les ouvriers depuis la fin du XIXè siècle et notamment à la fin de la seconde Guerre mondiale par la résistance française à l’occupation nazie avec l’instauration du système de sécurité sociale et du programme de nationalisation des secteurs vitaux de l’économie du Conseil national de la Résistance(CNR)

Quant à la question de la démocratie mise en avant par la France Insoumise et les gilets jaunes, avec la participation active du peuple dans les décisions importantes, le pouvoir en place ne l’entend pas de cette oreille et, comme la mascarade du « Grand débat national » l’a montré au cours de ces derniers mois, il recourt à l’ostracisme et aux stratagèmes machiavéliques pour étouffer toute velléité démocratique. C’est pourquoi ces deux mouvements avec leurs deux principales revendications deviennent aujourd’hui la bête noire de la macronie et de ses médias de propagande, décidés à continuer de plus belle leur guerre psychologique et leur guerre de sape dans l’espoir de faire imploser la France Insoumise et de faire taire définitivement la voix du peuple exprimé par les gilets jaunes.  

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Acte 27, Longue vie le peuple gilets jaunes, la macronie aux poubelles de l’histoire

ACTE 27

17/11/2018-17/5/2019

LONGUE VIE LE PEUPLE GILETS JAUNES

LA MACRONIE AUX POUBELLES DE L’HISTOIRE

 

« The people have the power, all we have to do is awaken that power in the people. The people are unaware. They’re not educated to realize that they have power. The system is so geared that everyone believes the government will fix everything. We are the government. » – John Lennon » 

« Le peuple a le pouvoir, ce qu’on doit faire, c’est de réveiller ce pouvoir dans le peuple. Le peuple ne le sait pas. Il n’est pas formé pour réaliser qu’il a le pouvoir. Le système est fait de telle sorte que chacun croit que le gouvernement déterminera tout. Nous sommes le gouvernement » John Lennon

Les historiens écriront un jour qu’une nouvelle page d’histoire a été ouverte quand le peuple français s’est réveillé de sa torpeur et a décidé de prendre ses affaires en main en engageant un bras de fer avec un président entré dans l’histoire par « effraction » Il y a six mois jour pour jour, le 17 novembre 2018, un mouvement authentiquement populaire rassemblant toutes les couches de la société, connu aujourd’hui sous le nom des Gilets jaunes, organisait un premier samedi de protestation contre l’augmentation des taxes sur les carburants. Ce mouvement de protestation qui ne concernait au début que la Taxe carbone s’est par la suite étendu sur d’autres secteurs et a entraîné une dynamique que la sociologie des crises politiques appelle, des mobilisations multisectorielles en drainant dans son sein d’autres catégories sociales victimes de la politique d’austérité demandée par l’Union Européenne. Ce qui explique la longévité et la permanence du mouvement des gilets qui dure depuis six mois malgré l’instauration d’une dictature à visage découvert et un terrorisme d’Etat sans cesse renforcé par des lois ultrarepressives et ultrasécuritaires illustrées par la loi soi-disant anti-casseurs, une loi de circonstance, expressément confectionnée pour réprimer, terroriser et dissuader les manifestants de descendre dans la rue. Malgré la terreur d’Etat, rien n’arrête les gilets jaunes de continuer dans leur détermination de faire valoir leurs deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable et authentique démocratie où le peuple aura son mot à dire dans les grandes décisions l’engageant soit pour le présent soit pour le futur. Six mois après ses débuts le mouvement des gilets jaunes et malgré sa disparition de l’espace médiatique en France continue à se faire parler de lui comme en témoigne cet article publié dans un site américain Consortium News  extrêmement célèbre, fondé par un célèbre journaliste d’investigation qui a  mis dans l’espace public des grandes affaires depuis celle des « Contras » sous Reagan jusqu’à sa mort en janvier 2018, Robert Parry. Longue vie Gilets jaunes !

Maintenant avec le recul nécessaire et avec tout ce qui s’est passé depuis l’élection présidentielle de 2017, il convient de dire que celle-ci est une anomalie par rapport avec les autres élections présidentielles du passé. Pour être juste, l’élection présidentielle de 2017 fut carrément un coup d’État fomenté à visage découvert et en plein jour par le grand capital et par la finance nationale et internationale. Ce qui s’est passé en France en 2017 rappelle à bien des égards le coup d’Etat constitutionnel fomenté par le grand capital au Brésil par justice interposé pour éliminer du pouvoir une présidente démocratiquement élue Dilma Roussef et le même phénomène se répète en 2018 pour écarter le grand favori de l’élection présidentielle brésilienne, grand favori du sondage, Igncia da Silva de Lula, mis en prison pour une soi-disant affaire de corruption. Contrairement aux idées reçues, une dictature est tout fait compatible avec un État de droit et pour dire les choses autrement, sous un État de droit sommeille une dictature en puissance prête à bondir quand l’ordre établi se trouve menacé par une révolté populaire comme c’est le cas aujourd’hui en France.

Ce catapultage soudain au sommet du pouvoir d’un parfait inconnu deux ans plus tôt, ancien gérant-associé de la banque Rothschild, n’a pas été fait à coup de baguette magique ; il a fallu un concours de circonstances exceptionnelles avec l’affaire Fillon et le renoncement de Hollande de se re-présenter pour un second mandat. Certes ces deux événements fortuits peuvent expliquer l’ascension de la macronie mais ils ne nous disent pourquoi la roue de la fortune s’est arrêtée sur ce personnage là et pas sur les autres prétendants à la présidence de la République, notamment Jean Luc Mélenchon ayant derrière lui quatre décennies d’expérience dans les affaires publiques et qui a claqué les portes du Parti socialiste à cause de ses dérives droitières. La question est celle-ci pourquoi Macron et pas Mélenchon ?

Avant chaque élection présidentielle, le grand capital, par l’intermédiaire de ses innombrables lobbies et ses réseaux tentaculaires qui infiltrent les hautes sphères du pouvoir se mettent à l’œuvre pour renifler le candidat le mieux à même de servir ses intérêts pour les prochaines cinq années. Que cherche au juste le grand capital en France ? Annihiler et reprendre tous les acquis sociaux qui ont été octroyés par la libération grâce au Conseil National de la Résistance(CNR). Qui est à même de faire le « sale boulot » ? Ce sont Attali et ses réseaux dans les hautes sphères du pouvoir et de la finance nationale et mondiale qui ont fabriqué de toutes pièces la candidature de Macron avec les médias de propagande contrôlés par des 9 milliardaires. Quand on songe que les anciens candidats à la présidence de la république mettaient des années et des décennies avant d’accéder au pouvoir suprême, alors qu’un inconnu deux ans plus tôt, n’ayant ni parti politique, ni mandat électif, ni expérience dans le domaine de la politique française et internationale est soudainement propulsé président de la République, cela laisse rêveur et à vrai dire c’est du jamais vu dans l’histoire politique en France.

La macronie au pouvoir en France restera dans les livres d’histoire comme un coup d’état mené par le grand capital qui a fabriqué de toutes son pantin avec pour mission bien précise : restaurer la loi le Chapelier de juin 1791 laissant le travailler à la merci du patronat. Ce qui a été fait avec le démantèlement du droit du travail commencé déjà avec l’autre sinistre loi dite loi El Komri. Puis il y a eu la privatisation de la SNCF qui va être livrée en petits morceaux au grand capital allemand qui la convoitait depuis des années. Puis il y a le démantèlement du statut de la fonction publique avec la précarisation de 5 millions de fonctionnaires sans parler de la fin du rôle des syndicats. Puis il y aura la réforme de l’assurance-chômage qui va obliger des chômeurs à se vendre comme au temps du marché des esclaves ; Puis il y aura le démantèlement déguisé du régime des retraites avec un système de points dont personne ne comprendra le mode de calcul. La macronie a promis au grand capital de rendre la France aussi attractive que le Bangladesh, ce qui explique l’euphorie des grandes multinationales qui ne tarissent pas d’éloge du pantin de l’Elysée. Et pour cause !

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LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

ACTE 26, SIX MOIS APRÈS

LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

 26 semaines après le commencement de leur mouvement le 17 novembre 2018, les gilets jaunes sont toujours là, debout bravant tous les dangers qui les guettent et rien n’indique qu’ils sont prêts à « lâcher le morceau » conformément à leur désormais devise « on ne lâche rien » et cela malgré la mise en place d’une dictature et d’un terrorisme d’état renforcés sans cesse par des nouvelles lois ultrarépressives et ultrasécuritaires comme la loi anti-gilets jaunes maquillée sous le nom loi anti-casseurs et pire, l’intensification de la censure sur internet illustrée par la dernière directive adoptée par le parlement européen. Sans parler de l’intensification de la guerre psychologique menée par des médias de propagande, privés et publics, ceux qui ont créé de toutes pièces un obscur pantin, qui identifient les gilets jaunes en France à des casseurs alors qu’ils dépeignent les manifestants algériens, soudanais et ceux du pantin vénézuélien Joan Guiado comme des « révolutionnaires » et des « « vaillants militants de la liberté et de la démocratie »

Au départ du mouvement des gilets jaunes il y a six mois, personne ne pariait sur sa longévité et sa permanence et son ancrage dans le paysage politique et social. Mais la question qui se pose est de savoir comment un simple mouvement de revendication et de protestation contre la taxe carbone et la hausse des taxes sur les carburants s’est transformé au fil des jours, des semaines et des mois en mouvement qui ne saurait être réduit à un simple mouvement social initié et dirigé par des syndicats et des partis politiques qui font partie intégrante des appareils d’état et dont la double fonction protester et revendiquer a été décrite par le politologue américain David Eastion en termes d’input et output, en clair ils jouent le rôle de soupape de sécurité pour le système en place dans la mesure où ils canalisent le mécontentement populaire qui, au lieu de dégénérer en révolte et en révolution, se termine par un compromis, grâce à des tractations entre les bureaucraties syndicales grassement nourries et les représentants de l‘autorité publique, qui est au fond un véritable marché pour le monde du travail et le peuple. Ce qui caractérise un mouvement social classique, c’est la disjonction dans l’action de revendication du politique et de l’économique où ses meneurs et initiateurs se contentent de quémander et de grappiller quelques miettes par ci et par là, laissées sur la table des négociations par un patronat et un gouvernement pressés d’acheter la paix à tout prix et de freiner une lutte de classe qui pourrait être fatale au système en place si elle atteignait un point de non retour et un état d’exacerbation sociale irréversible. Au début du mouvement des gilets jaunes, des « experts » essayaient d’expliquer que c’était un simple mécontentement entre une « France périphérique » contre une « France urbaine », une hypothèse infirmée par la suite des événements dans la mesure où les bastions du mouvement, ce sont les grandes villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Perpignan

Si le mouvement des gilets jaunes n’est pas un mouvement social de type classique, c’est qu’il est autre chose et il y a tout lieu de penser qu’il réunit toutes les caractéristiques d’un mouvement d’insurrection populaire né en réaction à un double phénomène politique et économique. Trois principaux traits différencient le mouvement des gilets jaunes d’un simple mouvement social. Le premier trait celui de l’indice de popularité dont le mouvement des gilets jaunes bénéficie dans l’opinion six mois après son émergence et cela malgré une guerre psychologique sans merci menée par les médias de propagande à la solde de la macronie pour le discréditer et pour en faire un simple mouvement de casseurs. Le deuxième trait est le mode d’action du mouvement des gilets jaunes créant un rapport de force en réponse à une stratégie délibérée de la tension et de la provocation à la violence mise en œuvre par la macronie, une stratégie qui lui a retourné dans la figure comme un boomerang, en l’ obligeant à lâcher en seulement quatre samedis de manifestations et 13 minutes de discours 10 milliards d’euros alors que jusqu’ici le pantin de l’Élysée distribuait généreusement et sans compter aux riches et aux nantis grâce à la suppression l’ISF, l’instauration de la Flat tax et que, souvenons-nous, Jupiter n’a pas bougé d’un iota après des semaines et des mois de grèves et des manifestations menées par les syndicats contre le démantèlement du droit de travail et le démantèlement de la SNCF et qui, pour mieux les narguer, montrer sa détermination et pour « gonfler » ses muscles, convoqua les caméras télé au palais de l’Elysée pour signer au vu et au su de tous, les ordonnances de loi travail et la privatisation de la SNCF. Le troisième trait est la politisation non pas du mouvement des gilets jaunes qui a échappé à toutes les tentatives de tambouilles politiciennes et qui a toujours refusé de s’aligner ou de s’allier à des partis politiques mais la politisation de ses deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable démocratie avec la participation active du peuple dans l’élaboration des grandes décisions engageant son avenir et l’avenir des générations futures.

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Comment les médias de propagande traitent la question de mobilisation des gilets jaunes

COMMENT LES MÉDIAS DE PROPAGANDE TRAITENT LA QUESTION DE MOBILISATION DES GILETS JAUNES

Le mouvement des gilets jaunes qui a commencé le 17 novembre 2018 est toujours débout plus de cinq mois après ses débuts malgré une dictature de plus en plus féroce et un terrorisme d’État qui s’est enrichi de nouveaux arsenaux répressifs dont le dernier en date, une loi expressément confectionnée à la hâte pour réprimer une insurrection populaire, la loi anticasseurs, portant le même nom que celle de juin 1970 dirigée contre les partis et les militants d’extrême gauche après mai 68.

À cet arsenal proprement répressif, s’ajoute une guerre invisible visant à manipuler le psychisme humain, la guerre psychologique visant à démoraliser l’ennemi et l’emmener à se rendre sans tirer une seule cartouche. Pour mener une guerre psychologique moderne, il faut l’appui des mass médias, publics et privés, radios, télé, journaux etc pouvant toucher des millions d’auditeurs, de lecteurs et de téléspectateurs instantanément. Ce sont ces mass médias qui ont fabriqué un pantin pour servir des marionnettistes, le grand capital, qui veut aller vite pour « finir le job », c’est-à-dire privatiser ce qui reste dans le secteur des transports, la SNCF, les Aéroports de Paris, démanteler le droit du travail, le régime des retraites, l’assurance-chômage, réduction du nombre de fonctionnaires etc

A la fin de chaque manifestation de samedi, que les gilets jaunes donnent un nom semblable au calendrier révolutionnaire, ACTE 1 commençant le 17 novembre jusqu’au ACTE 24 du samedi 27 avril, les médias de propagande mènent une guerre psychologique contre les gilets jaunes visant à minimiser le nombre de manifestants et l’ampleur des mobilisations en diffusant les chiffres bidonnés du ministère de la police et de la répression d’une part et à prédire la fin du mouvement des gilets, son agonie et sa mort imminente, d’autre part. Ce fut le cas durant les fêtes de fin d’année 2018 avec une baisse du nombre de manifestants dans les cortèges, due non pas à la fin du mouvement comme les médias de propagande l’insinuaient mais au retour des gilets jaunes dans leurs familles. D’ailleurs, les espoirs des médias de propagande ont été déçus avec le regain de mobilisations au début de l’année 2019 et même la mascarade du « Grand débat national » orchestrée par la macronie n’a pas mis un frein à la montée en puissance du mouvement des gilets jaunes.

Pour prendre un exemple de la guerre psychologique de la macronie contre les gilets jaunes, il suffit d’observer comment la chaîne de propagande BFM traite l’acte 24 du samedi 27 avril 2019. D’habitude, ce qui intéresse cet organe de propagande, ce sont plutôt les scènes de violence et de casse, d’abord , parce que ça impressionne, ensuite ça associe les gilets jaunes à des casseurs et enfin ça fait monter l’audience et donc les recettes publicitaires. Quand il n’y a pas de scènes de violence, la guerre psychologique de BFM TV contre les gilets jaunes se fait d’une autre manière comme ce samedi 27 avril.

Séquence 1, le propagandiste Misrahi répète bêtement comme un perroquet les chiffres bidonnés du ministère de la police et de la répression en sachant que les préfets ont reçu des ordres de minorer le nombre de manifestants, des chiffres démentis par les journaux patronaux des régions qui sont trois fois plus

Séquence 2 BFM TV sous titre « Gilets jaunes : faible mobilisation »

Séquence 3 BFM TV diffuse un reportage d’un gilet jaune ayant perdu son bras par suite d’un tir de grenade lacrymogène.

BFM TV n’avance pas un seul élément pour expliquer la « faible mobilisation » des gilets jaunes, pourquoi ces derniers sont toujours aussi populaire parmi les français plus de cinq mois après le début du mouvement et comment la dictature et le terrorisme d’État de la macronie avec leurs lois ultrasécuritaires et ultrarépressives ont joué un rôlé dissuasif vis-à-vis des femmes et des retraités qui étaient nombreux dans les manifestations. On comprend fort aisément pourquoi cet organe de propagande de la macronie n’explique pas, car le but de la propagande n’est pas d’expliquer pour mieux comprendre mais de manipuler le psychisme humain pour orienter l’action des masses dans le sens voulu par le pouvoir en place. C’est ce que Edward Berney a essayé d’expliquer dans son célèbre livre « propaganda » en affirmant que les citoyens doivent être manipulés à leur insu par la propagande pour que la « démocratie » fonctionne.

 

Note Un livre est en cours de rédaction sur les gilets jaunes ;

Pour plus d’infos, de commentaires sur les gilets, et sur les actualités nationales et internationales, twitter @elmir1975, sur Facebook https://facebook.com/faouzi.elmir et sur mon site internet www.siress-editions.com

 

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Guerre psychologique contre les gilets jaunes en France

GUERRE PSYCHOLOGIQUE CONTRE LES GILETS JAUNES EN FRANCE

Pour ceux qui ont suivi attentivement le mouvement des Gilets jaunes depuis le 17 novembre, l’Etat ne cesse d’utiliser une arme d’une redoutable efficacité : LA GUERRE PSYCHOLOGIQUE. La première condition de la guerre psychologique est le contrôle des mass médias. cette condition est remplie par leur contrôle par les 9 milliardaires qui, en publiant 17 000 articles dans les journaux soutenus par les télévisions et les radios privées et publiques, ont réussi à fabriquer de toutes pièces un pantin, qui ne doit son élection qu’à la présence de Le Pen au deuxième tour. l’objectif de la guerre psychologique à laquelle l’Etat recourt à côté de la repression, est de décourager l’adversaire en face pour le neutraliser et l’abattre sans tirer une seule cartouche. les chiffres donnés par le ministère de l’intérieur, ce sont des chiffres bidonnés destinés non pas à refléter la réalité sur le terrain de la mobilisation mais de décourager le plus grand nombre de personnes mobilisées. En 1928, le neveu de Sigmund Freud, Edward BERNAYS publia son célèbre livre, devenu le livre de chevet du ministre de la propagande nazie, Goebbels, « PROPAGANDA » qui est l’outil indispensable pour le fonctionnement de la démocratie où électeurs et consommateurs doivent être manipulés psychologiquement pour voter dans un sens et pas dans un autre sens et acheter tel produit et pas d’autres produits. pour résumer ce qu’est réellement la démocratie dont on nous rebat les oreilles 24 H sur 24, la politique dans la démocratie moderne, ce que McDonalds est à la bouffe. .Aujourd’hui, avec l’internet et les réseaux sociaux, le pouvoir de la propagande officielle et la guerre psychologique qui étaient le seul monopole des Etats est battu en brèche. conséquence, le peuple a découvert le secret de la guerre psychologique à juger par ce geste ô combien symbolique mené par les Gilets Jaunes devant les médias officiels. signe que le peuple sait identifier son vrai ennemi qui est la première étape vers des changements révolutionnaires qui marqueront l’histoire française.
FAOUZI ELMIR
Mots-clés : Gilets jaunes, France, guerre psychologique, révolte populaire, propagande
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