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LE MARKETING POLITIQUE LANCE UN NOUVEAU PRODUIT SUR LE MARCHE QUI LAVE PLUS BLANC QUE LA LEPENIE:LA ZEMMOURIE

MASCARADE ELECTORALISTE 2022

LE MARKETING POLITIQUE LANCE SUR LE MARCHE UN NOUVEAU PRODUIT QUI LAVE PLUS BLANC QUE LA LEPENIE LA ZEMMOURIE

Le publicitaire austro américain Edward Bernays, le neveu de Freud, est considéré comme le théoricien du marketing politique exposé dans un livre publié en 1928, Propaganda, ave un souci titre comment manipuler l’opinion dans une démocratie » .Contrairement aux idées largement répandues, la démocratie n’est pas fondée sur le libre choix des électeurs mais sur la manipulation de l’opinion pour voter pour celui créé de toute pièce par la publicité et le marketing politique. C’est une véritable remise en cause du libre arbitre que s’attelle Bernays, voyant dans l’usage de la propagande le seul moteur d’une histoire dénuée de toute volonté individuelle. « Dans maints domaines de la vie quotidienne où nous croyons disposer de notre libre arbitre, écrit-il ainsi, nous obéissons à des dictateurs redoutables » Bernays lui même avait été infleuncé par l’école béhavioriste américain mais c’est surtout l’école du physiologiste russe Ivan Pavlov qui, en mettant en évidence la possibilité de manipuler le cerveau humain et animal, a élaboré la théorie des réflexes conditionnés utilisés comme base théorique pour la propagande politique moderne.

Comme si nous le savions pas ce qui se prépare et se trame dans les coulisses du pouvoir et des médias de propagande qui ont créé de toute pièce, seulement en quelques mois leur pantin qui occupe aujourd’hui le palais de l’Élysée, qu’ils comptent reconduire grâce à la mascarade électoraliste de 2022 pour les cinq prochaines années pour « finir le job », c’est-à-dire finir le démantèlement de tous les acquis sociaux arrachés de haute lutte par la classe ouvrière française depuis la révolte des canuts lyonnais en 1831.

Comme si nous ignorions les différentes stratégies mises en ouvre par les médias de propagande, publics et privés, pour fabriquer à l’identique leurs deux candidats préférés et refaire le match de 2017 en acculant les naïfs et simplistes électeurs français à choisir entre la peste et le choléra en 2022.

Comme si nous ne l’avions pas remarqué comment les médias de propagande sont en train de fabriquer à la commande les Hidalgo, les Jadot, les Montebourg et bien d’autres pour éparpiller les voix à gauche pour permettre à leurs deux pantins favoris, Macron et Le Pen d’être au second tour e refaire le match de 2017.

Comme si nous étions naïfs et simplistes pour ne pas piger que les médias de propagande sortent la grosse artillerie le pantins qu’ils préfèrent occuper le devant de la scène et envoyer aux oubliettes et faire disparaître de la scène médiatique, les candidats « radicaux », « clivants », les « islamo-gauchistes », les « ennemis de la démocratie », les « complotistes ».

Comme si nous étions naïfs et simplistes au point de ne pas deviner que la dictature européenne et les quelques tyranneaux qui la perpétuent ne toléreront plus jamais l’arrivée d’un éventuel Mitetrand, d’un véritable parti de gauche, excepté la gauche Canada dry, gauche caviar et social démocratie à l’allemande, de gagner des élections et à fortiori d’accéder au pouvoir, instruits par quelques expériences passées, Sypras en Grèce, Podemos en Espagne, Corbyn en Grande Bretagne.

Comme si nous n’étions pas au fait des techniques de publicité commerciale et de réclame mises en œuvre par les médias de propagande qui, à force de répéter les mêmes mots et faire défiler les mêmes images 24H24, 7/7 finissent par créer des réflexes conditionnés de type pavlovien chez leurs récepteurs acculés à choisir leurs pantins candidats, produits pour le besoin de la cause, appelés à faire de la figuration lors de chaque kermesse électorale.

Comme si nous ne l’avions pas remarqué le recours des médias de propagande aux mêmes techniques de publicité commerciale et de réclame qui ont réussi la prouesse de créer de toute pièce, seulement en quelques mois en 2016-17 un obscur courtier de chez Rothschild, et qui sont en train de réaliser la même prouesse avec un obscur journaliste employé par le Figaro, Eric Zemmour, le clone de Le Pen, devenus aujourd’hui Les Ferdinand et Isabelle la catholique, qui, candidats à la mascarade électoraliste de 2022, ont promis de reprendre le flambeau de la Croisade et les campagnes des croisés pour chasser les infidèles,les Sarrasins et rendre à la France sa virginité en tant que soi disant nation catholique, fille de l’Église catholique.

Comme si nous étions ignorants du fait que la Lepenie d’un simple groupuscule avant Mitterand devenu aujourd’hui un vulgaire parti politique parvenu au second tour en 2002,et aujourd’hui la Zemourrie en cours de fabrication par la publicité politique, sont des symptômes pathologiques d’un système qui s’appelle le fascisme du XXIème siècle, allié objectif d’un capitalisme décadent et d’une classe dominante qui ne doit sa survie qu’à jouer sur la peur, la stigmatisation et la haine des autres, et semer la zizanie en remplaçant le nez crochu de jadis par les cheveux crépus d’aujourd’hui.

Mots clés : propagande, manipulation, élection présidentielle, Zemmour, Le Pen, marketing politique, démocratie, dictature

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COMMENT FABRIQUE-T-ON UN SONDAGE D’OPINION ?

COMMENT FABRIQUE-T-ON UN SONDAGE D’OPINION ?

A quelques jours de l’élection européenne en  France(des élections européennes dans les autres pays membres de l’Union Européenne), les Français sont abreuvés, matin, midi et soir, par des sondages d’opinion à répétition plaçant en tête les deux têtes du désormais parti unique lépénie-Macronie, suivis par d’autres partis signalés pour la forme avec quelques commentaires en marge notamment en ce qui concerne Jean Luc Mélenchon et son mouvement, la « France Insoumise » pris pour cible par les médias de propagande qui mènent comme lors de l’élection présidentielle de 2017, contre cette formation politique, depuis des mois, une intense guerre psychologique et une sub propagande visant à détourner les électeurs indécis poussés inéluctablement vers le « vote utile », c’est-à-dire vers les deux listes favorites macrono-lépénistes. On peut débusquer deux principaux instruments de la sub propagande menée contre le mouvement mélénchoniste qui sont d’abord les chiffres et la position de la France Insoumise dans les enquêtes d’opinion plaçant la liste conduite par Aubry en 4ème position derrière celles du RN, LREM et LR et ensuite des pseudo-analyses qui sont de la propagande déguisée « expliquant » le pourquoi de cette « dégringolade » de 20% de l’élection présidentielle de 2017 à 8 ou 9% aux européennes comme par exemple la personnalité de Mélenchon qui « gueule » comme George Marchais ou la posture « ambiguë » de ce mouvement vis-à-vis de l’Europe.

Les sondages d’opinion qui sont produits aujourd’hui en quantités industrielles ont une histoire assez particulière et leur aspect trompeur réside actuellement réside dans les chiffres qu’ils produisent comme s’ils étaient de la science infuse et contre lesquels tout le monde doit prosterner parce qu’ils « reflètent » selon la formule consacrée «l’instant t de l’opinion publique » Contrairement aux idées reçues, les sondages d’opinion sont nés non pas pour mesurer l’instant t de l’opinion avant chaque échéance électorale mais avec la naissance de la grande industrie aux États-Unis durant les deux décennies du XX siècle et surtout durant la période de la grande Dépression pour écouler leurs marchandises grâce à la publicité commerciale dont le pionnier fut le neveu de Sigmund Freud, Edwards Berneys, l’auteur du célèbre classique « Propaganda », avec ce sous-titre qui parle de lui-même « Comment manipuler l’opinion en démocratie », livre publié en 1928. Au début de sa carrière, Berneys travailla pour l’industrie agroalimentaire qui fut le premier secteur d’activité à faire de la publicité pour éculer ses produits et pour ce faire, des sondages d’opinion étaient régulièrement été réalisés pour à la fois cerner les attentes du futur consommateur et adapter les produits industriels en fonction de ses préférences. Toujours aux États Unis, George Gallup n’a fait que transposer la méthode des sondages d’opinion du secteur du commerce et de l’industrie dans le domaine politique en fondant en 1935 l’American Institute of Public Opinion. Aujourd’hui, les instituts des sondages d’opinion sont contrôlés par des groupes privés qui profitent de chaque échéance électorale à la fois pour propagander eux-mêmes, produire la matière pour les médias dominants de propagande et pour les Etats mais surtout faire d’énormes profits.

Pour soi-disant mesurer l’état de l’opinion à un instant t, les instituts des sondages mettent en œuvre un instrument d’investigation combinant des questionnaires et des entretiens utilisés dans les enquêtes d’attitude. Les instituts des sondages travaillent main dans la main avec les médias de propagande, les partis politiques et les appareils d’Etat de propagande qui diligentent régulièrement des enquêtes pour connaître l’état de l’opinion et pour élaborer les thèmes de propagande destinés à manipuler le psychisme des masses. L’exemple type qui illustre le caractère manipulateur des sondages d’opinion est la technique du questionnaire : il faut des questions courtes, les thèmes ne sont jamais choisis au hasard ; ils sont suggérés par des faits réels, notamment les faits divers qui sont de nature à remuer les bas fonds des masses et c’est en exploitant à fond l’émotion collective que les propagandistes parviennent à leur fin. Le thème qui a fait le chou gras des propagandistes et des médias de propagande était et reste celui de l’insécurité qui a été le puissant vecteur dans l’ascension de Le Pen et du Front national dans les années 1980-1990 avec pour résultat Jean Marie Le Pen au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2002 et l’élection de Chirac avec un score digne des républiques bananière, 82% du suffrage exprimé(sur la manipulation des thèmes de l’immigration et de l’insécurité, voir les travaux du sociologue Laurent Mucchielli, le scandale des tournantes, la découverte 2005)

Pour montrer que leur « science » est une « science exacte », les sondeurs recourent à leur fameux « échantillon représentatif ». en réalité, dans les techniques des sondages, ce qui est déterminant, ce n’est pas l’ « échantillon représentatif » en faisant croire que 1000 ou 2000 sondés représentent l’état de l’opinion à un instant t. Puisque le diable est dans les détails, c’est le questionnaire qui est l’instrument par excellence des sondés par les sondeurs par le biais de ce que l’on appelle le questionnaire fermé » où les sondés sont « coincés » et ils n’ont aucun choix dans les réponses. Il n’est pas besoin d’être un grand savant pour deviner que la réponse est dans la question et qui choisit les questions, ce sont les instituts des sondages et c’est en choisissant les thèmes des questions que ces derniers cherchent non pas à connaître l’état de l’opinion à un instant t mais à la manipuler en vue d’une action future, par exemple voter pour tel candidat et tel parti à l’exclusion de tel autre candidat et tel autre parti.

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POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(1)

POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(1)

« Si voter change quelque chose, ils l’auraient rendu illégal » Emma Goldman

A part les deux ou trois monarchies moyenâgeuses du Golfe, des élections à intervalle olympique sont organisés un peu partout dans le monde. Les élections, qui deviennent l’une des prérogatives des États, nécessitent une énorme mobilisation de ressources en hommes, en logistique, en recensement des populations et en dépense d’énergie de la part des prétendants au statut d’ »élus ». Quand on observe la sociologie des partis dont issus les élus des assemblées parlementaires, on se rend vite compte qu’ils doivent remplir les cinq principales conditions : (1) idéologiquement, des partis ne présentant aucun danger pour la stabilité et la permanence du système en place, (2) les leaders des « partis de gouvernement » et ceux qui occupent les hautes sphères du pouvoir sont issus des classes supérieures et moyennes, jouant le rôle de garde-fou et de rempart contre les révolutions populaires, (3) les « partis de gouvernement » doivent avoir préalablement l’assentiment et l’appui des milieux économiques et des détenteurs de fortunes, (4) des moyens financiers considérables pour déployer leur propre propagande, (5) contrôle des mass médias par les « partis de gouvernement » pour manipuler et influer le choix des électeurs le jour du scrutin.

Aujourd’hui, à cause d’un fort lavage de cerveau opéré par les médias de propagande et le discours ambiant et stéréotypé des « élites » qui n’ont qu’un seul mot à la bouche et dans leur vocabulaire, « démocratie », car au fond, ils trouvent à la fois leur compte et surtout leur compte bancaire, tout le monde finit par confondre des mots, des termes et des termes qui sont historiquement, aussi contradictoires et aussi antithétiques que ceux de démocratie, élections, système parlementaire et représentatif.

D’abord, le système parlementaire né initialement en Angleterre consistait en une assemblée, le Parlement, au sein duquel se réunissaient des représentants de l’aristocratie et du clergé anglais, élus en fonction de leur fortune et leur influence économique et leur proximité avec le pouvoir royal. Au Parlement, il y avait aussi les « Commones »,(d’où la Chambre actuelle des Communes), en réalité des strates sociales issues de la bourgeoise des grandes villes et qui n’avaient aucun rapport avec le peuple malgré le terme « Common ». Le système parlementaire ou le parlementarisme qui existe aujourd’hui un peu partout dans le monde entier n’a aucun rapport avec la démocratie et les assemblées parlementaires, bien que leurs membres soient élus par le suffrage universel, n’ont rien de démocratique du fait de l’absence de représentants issus des couches populaires qui sont de facto exclus des sphères du pouvoir à cause de leur manque de moyens financiers leur permettant de lutter à armes égales, surtout au niveau de la propagande, avec les « partis de gouvernement » qui, eux sont soutenus par des puissants milieux économiques et des détenteurs de richesse et de fortune et qui attendent, comme retour sur investissement, des législations et des lois favorables au développement de leurs affaires.

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COMMENT LES MÉDIAS DE PROPAGANDE MANIPULENT LES MASSES POUR LE « GRAND BONHEUR » DES POPULISTES D’EXTRÊME DROITE : LE PEN ET LA MACRONIE

COMMENT LES MÉDIAS DE PROPAGANDE MANIPULENT LES MASSES POUR LE « GRAND BONHEUR » DES POPULISTES EXTRÊME DROITE : LE PEN ET LA MACRONIE

 

Rebelotte ! Nous revoilà coucou Le Pen et Jupiter, désormais votre couple inséparable avant chaque échéance électorale. Les marionnettistes, les riches, les nantis et le grand capital, détiennent entre leurs mains leurs deux pantins, les deux « bijoux en or », Le Pen et Jupiter et il y a tout lieu de penser qu’ils ne sont pas prêts à les laisser filer de sitôt tant que la « Mission accomplished » (mission accomplie) tant qu’ils n’auraient pas fini le « job », c’est-à-dire démanteler les acquis sociaux(retraites, assurance-chômage, fonction publique, fin des 35 heures), en clair, ancrer définitivement le Thtahchéro-Reaganisme en France avec 30 ans de retard  Les derniers sondages plaçant les deux listes de Le Pen et de la Macronie en tête visent comme, tous les sondages bidonnés avant l’élection présidentielle de 2017, à manipuler le psychisme des masses dans la perspective des prochaines élections européennes du 26 mai prochain, pour envoyer au futur parlement, n’en déplaise aux médias de propagande, les deux courants du populisme d’extrême droite qui sont la macronie et la Lépénie.

Pour brouiller les esprits et manipuler le psychisme humain, les médias de propagande recourent à l’art de l’amalgame et la confusion en créant une association d’idées de type pavlovien en mettent dans le même « panier » les « deux extrêmes », les « populistes de droite et de gauche », le parti lépéniste et la France Insoumise. Cette technique de l’amalgame et de la confusion vise à confondre des courants et des groupes politiques et des personnages sépare en réalité. L’exemple le plus connu est celui de la propagande anticommuniste comparant Staline à Hitler pour éviter de parler de l’aide apportée par ce dernier et son comparse italien, Mussolini au général Franco pour noyer dans le sang les Républicains espagnols dans la guerre sanguinaire de 1936 à 1939. Restons dans l’Espagne d’aujourd’hui qui fournit un exemple pertinent pour savoir de quel côté se trouve le populisme qui est à vrai dire un populisme de droite et d’extrême droite avec l’alliance du parti d’extrême droite VOX avec les deux partis de droite, le Parti Populaire et Ciudadanos qui gouvernement actuellement l’Andalousie. D’ailleurs, le parti socialiste espagnol, sorti vainqueur des élections législatives du 28 avril a recouru à la stratégie de la peur pour détourner une partie de l’électorat espagnol à son profit en utilisant le slogan » ils vont gouverner ensemble » c’est une alliance des partis de droite et d’extrême droite(VOX, PP, Ciudadanos)

Comme en Espagne, les « extrêmes » dont parlent les médias de propagande sont représentés non pas par Le parti Lépéniste et la France Insoumise mais le Rassemblement National(RN) et La République en Marche(LREM) Ces deux partis sont au fond réunis par les mêmes affinités idéologiques, Nathalie Loiseau, tête de liste de la macronie aux européenne est une ancienne du mouvement d’extrême droite GUD. Les politiques du parti lépéniste et de la macronie sont identiques et visent le même objectif, le démantèlement des acquis sociaux acquis de haute lutte durant une siècle de combat pour els arracher au capital et aux capitalistes. Un dernier indice de l’alliance objective entre la Lépénie et la macronie, c’est le déploiement de l’artillerie lourde médiatique pour promouvoir ces deux partis en manipulant les Français par des sondages bidonnés commandés par des radios, des télé et des journaux publics et privés, à des instituts de sondages contrôlés par le Medef(Laurence Parisot, ancien président du MEDEF, actionnaire majoritaire de l’Ifop°, les groupe Bolloré et Pinault etc

Les derniers sondages plaçant Le Pen et la macronie en tête des élections européennes ne sont autre chose qu’un procédé de manipulation des électeurs français pour les pousser à leur insu pour voter pour les deux partis. Pour mieux comprendre en quoi consiste cette manipulation de l’électorat français, il convient de rappeler que la propagande ne s’adresse pas essentiellement à ceux qui en sont déjà ses victimes, aux déjà convaincus mais aux INDÉCIS. Il faut aussi préciser que la masse des indécis n’est pas celle des indifférents, de ceux qu’on appelle les « a-politiques » dont le pourcentage est estimé à 10%. Les indécis sont ceux qui sont des individus bien intégrés dans le corps social mais ils sont incapables de prendre de décisions sur les problèmes qui leur apparaissent urgents. Ce sont des électeurs « ne puissance » d’opinion et d’attitude ; C’est là qu’intervient le rôle de la propagande pour les contrôler et les conduire à décider le jour du voté plutôt pour tel candidat et pas pour tel autre. Comme les têtes des gondoles dans les supermarchés où les clients achètent plutôt les produits à leurs regards, les indécis « piégés » par la propagande ambiante vont choisir plutôt les candidats et les partis politiques placés en tête des sondages en votant plutôt pour ceux qui ont le plus de chance de gagner. C’est en effet grâce à cette technique psychologique désormais dûment éprouvée et utilisée par les instituts de sondages pour influencer les indécis en créant des têtes de gondoles que Le Pen père et fille parviennent au deuxième tour des deux élections présidentielles, que Chirac a gagné grâce à Le Pen père l’élection présidentielle de 2002 avec 82 %, score digne des républiques bananières et que Jupiter a gagné grâce à Le Pen fille, l’élection présidentielle de 2017 avec 66%, score irréaliste pour un personnage n’ayant ni parti politique ni connaissance même de la sociologie électorale du pays.

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Comment les médias de propagande traitent la question de mobilisation des gilets jaunes

COMMENT LES MÉDIAS DE PROPAGANDE TRAITENT LA QUESTION DE MOBILISATION DES GILETS JAUNES

Le mouvement des gilets jaunes qui a commencé le 17 novembre 2018 est toujours débout plus de cinq mois après ses débuts malgré une dictature de plus en plus féroce et un terrorisme d’État qui s’est enrichi de nouveaux arsenaux répressifs dont le dernier en date, une loi expressément confectionnée à la hâte pour réprimer une insurrection populaire, la loi anticasseurs, portant le même nom que celle de juin 1970 dirigée contre les partis et les militants d’extrême gauche après mai 68.

À cet arsenal proprement répressif, s’ajoute une guerre invisible visant à manipuler le psychisme humain, la guerre psychologique visant à démoraliser l’ennemi et l’emmener à se rendre sans tirer une seule cartouche. Pour mener une guerre psychologique moderne, il faut l’appui des mass médias, publics et privés, radios, télé, journaux etc pouvant toucher des millions d’auditeurs, de lecteurs et de téléspectateurs instantanément. Ce sont ces mass médias qui ont fabriqué un pantin pour servir des marionnettistes, le grand capital, qui veut aller vite pour « finir le job », c’est-à-dire privatiser ce qui reste dans le secteur des transports, la SNCF, les Aéroports de Paris, démanteler le droit du travail, le régime des retraites, l’assurance-chômage, réduction du nombre de fonctionnaires etc

A la fin de chaque manifestation de samedi, que les gilets jaunes donnent un nom semblable au calendrier révolutionnaire, ACTE 1 commençant le 17 novembre jusqu’au ACTE 24 du samedi 27 avril, les médias de propagande mènent une guerre psychologique contre les gilets jaunes visant à minimiser le nombre de manifestants et l’ampleur des mobilisations en diffusant les chiffres bidonnés du ministère de la police et de la répression d’une part et à prédire la fin du mouvement des gilets, son agonie et sa mort imminente, d’autre part. Ce fut le cas durant les fêtes de fin d’année 2018 avec une baisse du nombre de manifestants dans les cortèges, due non pas à la fin du mouvement comme les médias de propagande l’insinuaient mais au retour des gilets jaunes dans leurs familles. D’ailleurs, les espoirs des médias de propagande ont été déçus avec le regain de mobilisations au début de l’année 2019 et même la mascarade du « Grand débat national » orchestrée par la macronie n’a pas mis un frein à la montée en puissance du mouvement des gilets jaunes.

Pour prendre un exemple de la guerre psychologique de la macronie contre les gilets jaunes, il suffit d’observer comment la chaîne de propagande BFM traite l’acte 24 du samedi 27 avril 2019. D’habitude, ce qui intéresse cet organe de propagande, ce sont plutôt les scènes de violence et de casse, d’abord , parce que ça impressionne, ensuite ça associe les gilets jaunes à des casseurs et enfin ça fait monter l’audience et donc les recettes publicitaires. Quand il n’y a pas de scènes de violence, la guerre psychologique de BFM TV contre les gilets jaunes se fait d’une autre manière comme ce samedi 27 avril.

Séquence 1, le propagandiste Misrahi répète bêtement comme un perroquet les chiffres bidonnés du ministère de la police et de la répression en sachant que les préfets ont reçu des ordres de minorer le nombre de manifestants, des chiffres démentis par les journaux patronaux des régions qui sont trois fois plus

Séquence 2 BFM TV sous titre « Gilets jaunes : faible mobilisation »

Séquence 3 BFM TV diffuse un reportage d’un gilet jaune ayant perdu son bras par suite d’un tir de grenade lacrymogène.

BFM TV n’avance pas un seul élément pour expliquer la « faible mobilisation » des gilets jaunes, pourquoi ces derniers sont toujours aussi populaire parmi les français plus de cinq mois après le début du mouvement et comment la dictature et le terrorisme d’État de la macronie avec leurs lois ultrasécuritaires et ultrarépressives ont joué un rôlé dissuasif vis-à-vis des femmes et des retraités qui étaient nombreux dans les manifestations. On comprend fort aisément pourquoi cet organe de propagande de la macronie n’explique pas, car le but de la propagande n’est pas d’expliquer pour mieux comprendre mais de manipuler le psychisme humain pour orienter l’action des masses dans le sens voulu par le pouvoir en place. C’est ce que Edward Berney a essayé d’expliquer dans son célèbre livre « propaganda » en affirmant que les citoyens doivent être manipulés à leur insu par la propagande pour que la « démocratie » fonctionne.

 

Note Un livre est en cours de rédaction sur les gilets jaunes ;

Pour plus d’infos, de commentaires sur les gilets, et sur les actualités nationales et internationales, twitter @elmir1975, sur Facebook https://facebook.com/faouzi.elmir et sur mon site internet www.siress-editions.com

 

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