Catégories
Blog capitalism Propaganda

DICTATURE DE LA DEMOCRATIE AU VENEZUELA VERSUS DICTATURE DU CAPITAL EN FRANCE

Étymologiquement parlant, la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et par le peuple. Ce dimanche ont lieu des élections régionales et municipales au Venezuela considéré par le bastion du capitalisme mondial, États Unis et Europe comme dictature exercée par un tyran appelé Nicolas Maduro selon les médias de propagande. En France, la campagne de lavage des cerveaux des électeurs(du moins ceux qui croient encore à la mascarade électoraliste) commence à préparer le duel attendu comme en 2017, celui de la peste et du choléra du deuxième tour de l’élection présidentielle d’avril 2022.

Au Venezuela, ce dimanche 21 novembre,21.159.846 électeurs(trices) pourront déposer leur vote secret avec double vérification (vote électronique + vote en papier pour audit postérieur si nécessaire) dans un des 14.262 bureaux de vote, en présence de 262.284 témoins de tous les partis. Les électeurs auront à élire 70.244 candidat(e)s. Il s’agit du 29ème scrutin organisé dans le pays depuis l’élection de Hugo Chávez en décembre 1998. c’est la première fois depuis 2007 que les partis d’opposition (dont l’extrême droite) présentent près de 67162 candidat(e), soit 96% du total. Mouvement unitaire, le chavisme ne présente que 3082 candidat(e)s, soit 4%. Il y a donc près de 22 candidat(e)s d’opposition pour chaque candidat(e) chaviste. Ces « méga-élections » concernent 3.082 postes dans tout le pays : 23 postes de gouverneur(e), 335 postes de maire(sse), 253 postes de législateur(trice) régional(e) et 2.471 postes de conseiller(ère) municipal(e).

Conseil National électoral

Le régime représentatif connu en Occident ne saurait être qualifié de démocratie, car ce n’est pas le peuple qui gouverne mais ses représentants qui représentent les intérêts du capital et non ceux du peuple proprement dit. L’État et le gouvernement dans le capitalisme sont là pour maintenir le système de l’exploitation de la force de travail par le capital. Le modèle accompli dans le capitalisme est celui des États Unis d’Amérique qui ont instauré une dictature qui ne dit pas son nom dans le seul but de protéger les intérêts du capital soit par la manipulation des masses soit par le recours à la force brute pour réprimer toutes tentatives de renversement du système capitaliste. D’ailleurs, ce modèle de dictature américain fait des émules sur le continent européen avec l’instauration de la dictature napoléonienne en France qui a mis fin à l’intermède révolutionnaire des sans culottes, du régime de Robespierre, au babouvisme et à l’hébertisme.

Catégories
Blog Propaganda

LE MARKETING POLITIQUE LANCE UN NOUVEAU PRODUIT SUR LE MARCHE QUI LAVE PLUS BLANC QUE LA LEPENIE:LA ZEMMOURIE

MASCARADE ELECTORALISTE 2022

LE MARKETING POLITIQUE LANCE SUR LE MARCHE UN NOUVEAU PRODUIT QUI LAVE PLUS BLANC QUE LA LEPENIE LA ZEMMOURIE

Le publicitaire austro américain Edward Bernays, le neveu de Freud, est considéré comme le théoricien du marketing politique exposé dans un livre publié en 1928, Propaganda, ave un souci titre comment manipuler l’opinion dans une démocratie » .Contrairement aux idées largement répandues, la démocratie n’est pas fondée sur le libre choix des électeurs mais sur la manipulation de l’opinion pour voter pour celui créé de toute pièce par la publicité et le marketing politique. C’est une véritable remise en cause du libre arbitre que s’attelle Bernays, voyant dans l’usage de la propagande le seul moteur d’une histoire dénuée de toute volonté individuelle. « Dans maints domaines de la vie quotidienne où nous croyons disposer de notre libre arbitre, écrit-il ainsi, nous obéissons à des dictateurs redoutables » Bernays lui même avait été infleuncé par l’école béhavioriste américain mais c’est surtout l’école du physiologiste russe Ivan Pavlov qui, en mettant en évidence la possibilité de manipuler le cerveau humain et animal, a élaboré la théorie des réflexes conditionnés utilisés comme base théorique pour la propagande politique moderne.

Comme si nous le savions pas ce qui se prépare et se trame dans les coulisses du pouvoir et des médias de propagande qui ont créé de toute pièce, seulement en quelques mois leur pantin qui occupe aujourd’hui le palais de l’Élysée, qu’ils comptent reconduire grâce à la mascarade électoraliste de 2022 pour les cinq prochaines années pour « finir le job », c’est-à-dire finir le démantèlement de tous les acquis sociaux arrachés de haute lutte par la classe ouvrière française depuis la révolte des canuts lyonnais en 1831.

Comme si nous ignorions les différentes stratégies mises en ouvre par les médias de propagande, publics et privés, pour fabriquer à l’identique leurs deux candidats préférés et refaire le match de 2017 en acculant les naïfs et simplistes électeurs français à choisir entre la peste et le choléra en 2022.

Comme si nous ne l’avions pas remarqué comment les médias de propagande sont en train de fabriquer à la commande les Hidalgo, les Jadot, les Montebourg et bien d’autres pour éparpiller les voix à gauche pour permettre à leurs deux pantins favoris, Macron et Le Pen d’être au second tour e refaire le match de 2017.

Comme si nous étions naïfs et simplistes pour ne pas piger que les médias de propagande sortent la grosse artillerie le pantins qu’ils préfèrent occuper le devant de la scène et envoyer aux oubliettes et faire disparaître de la scène médiatique, les candidats « radicaux », « clivants », les « islamo-gauchistes », les « ennemis de la démocratie », les « complotistes ».

Comme si nous étions naïfs et simplistes au point de ne pas deviner que la dictature européenne et les quelques tyranneaux qui la perpétuent ne toléreront plus jamais l’arrivée d’un éventuel Mitetrand, d’un véritable parti de gauche, excepté la gauche Canada dry, gauche caviar et social démocratie à l’allemande, de gagner des élections et à fortiori d’accéder au pouvoir, instruits par quelques expériences passées, Sypras en Grèce, Podemos en Espagne, Corbyn en Grande Bretagne.

Comme si nous n’étions pas au fait des techniques de publicité commerciale et de réclame mises en œuvre par les médias de propagande qui, à force de répéter les mêmes mots et faire défiler les mêmes images 24H24, 7/7 finissent par créer des réflexes conditionnés de type pavlovien chez leurs récepteurs acculés à choisir leurs pantins candidats, produits pour le besoin de la cause, appelés à faire de la figuration lors de chaque kermesse électorale.

Comme si nous ne l’avions pas remarqué le recours des médias de propagande aux mêmes techniques de publicité commerciale et de réclame qui ont réussi la prouesse de créer de toute pièce, seulement en quelques mois en 2016-17 un obscur courtier de chez Rothschild, et qui sont en train de réaliser la même prouesse avec un obscur journaliste employé par le Figaro, Eric Zemmour, le clone de Le Pen, devenus aujourd’hui Les Ferdinand et Isabelle la catholique, qui, candidats à la mascarade électoraliste de 2022, ont promis de reprendre le flambeau de la Croisade et les campagnes des croisés pour chasser les infidèles,les Sarrasins et rendre à la France sa virginité en tant que soi disant nation catholique, fille de l’Église catholique.

Comme si nous étions ignorants du fait que la Lepenie d’un simple groupuscule avant Mitterand devenu aujourd’hui un vulgaire parti politique parvenu au second tour en 2002,et aujourd’hui la Zemourrie en cours de fabrication par la publicité politique, sont des symptômes pathologiques d’un système qui s’appelle le fascisme du XXIème siècle, allié objectif d’un capitalisme décadent et d’une classe dominante qui ne doit sa survie qu’à jouer sur la peur, la stigmatisation et la haine des autres, et semer la zizanie en remplaçant le nez crochu de jadis par les cheveux crépus d’aujourd’hui.

Mots clés : propagande, manipulation, élection présidentielle, Zemmour, Le Pen, marketing politique, démocratie, dictature

Catégories
Blog

LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

ACTE 26, SIX MOIS APRÈS

LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

 26 semaines après le commencement de leur mouvement le 17 novembre 2018, les gilets jaunes sont toujours là, debout bravant tous les dangers qui les guettent et rien n’indique qu’ils sont prêts à « lâcher le morceau » conformément à leur désormais devise « on ne lâche rien » et cela malgré la mise en place d’une dictature et d’un terrorisme d’état renforcés sans cesse par des nouvelles lois ultrarépressives et ultrasécuritaires comme la loi anti-gilets jaunes maquillée sous le nom loi anti-casseurs et pire, l’intensification de la censure sur internet illustrée par la dernière directive adoptée par le parlement européen. Sans parler de l’intensification de la guerre psychologique menée par des médias de propagande, privés et publics, ceux qui ont créé de toutes pièces un obscur pantin, qui identifient les gilets jaunes en France à des casseurs alors qu’ils dépeignent les manifestants algériens, soudanais et ceux du pantin vénézuélien Joan Guiado comme des « révolutionnaires » et des « « vaillants militants de la liberté et de la démocratie »

Au départ du mouvement des gilets jaunes il y a six mois, personne ne pariait sur sa longévité et sa permanence et son ancrage dans le paysage politique et social. Mais la question qui se pose est de savoir comment un simple mouvement de revendication et de protestation contre la taxe carbone et la hausse des taxes sur les carburants s’est transformé au fil des jours, des semaines et des mois en mouvement qui ne saurait être réduit à un simple mouvement social initié et dirigé par des syndicats et des partis politiques qui font partie intégrante des appareils d’état et dont la double fonction protester et revendiquer a été décrite par le politologue américain David Eastion en termes d’input et output, en clair ils jouent le rôle de soupape de sécurité pour le système en place dans la mesure où ils canalisent le mécontentement populaire qui, au lieu de dégénérer en révolte et en révolution, se termine par un compromis, grâce à des tractations entre les bureaucraties syndicales grassement nourries et les représentants de l‘autorité publique, qui est au fond un véritable marché pour le monde du travail et le peuple. Ce qui caractérise un mouvement social classique, c’est la disjonction dans l’action de revendication du politique et de l’économique où ses meneurs et initiateurs se contentent de quémander et de grappiller quelques miettes par ci et par là, laissées sur la table des négociations par un patronat et un gouvernement pressés d’acheter la paix à tout prix et de freiner une lutte de classe qui pourrait être fatale au système en place si elle atteignait un point de non retour et un état d’exacerbation sociale irréversible. Au début du mouvement des gilets jaunes, des « experts » essayaient d’expliquer que c’était un simple mécontentement entre une « France périphérique » contre une « France urbaine », une hypothèse infirmée par la suite des événements dans la mesure où les bastions du mouvement, ce sont les grandes villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Perpignan

Si le mouvement des gilets jaunes n’est pas un mouvement social de type classique, c’est qu’il est autre chose et il y a tout lieu de penser qu’il réunit toutes les caractéristiques d’un mouvement d’insurrection populaire né en réaction à un double phénomène politique et économique. Trois principaux traits différencient le mouvement des gilets jaunes d’un simple mouvement social. Le premier trait celui de l’indice de popularité dont le mouvement des gilets jaunes bénéficie dans l’opinion six mois après son émergence et cela malgré une guerre psychologique sans merci menée par les médias de propagande à la solde de la macronie pour le discréditer et pour en faire un simple mouvement de casseurs. Le deuxième trait est le mode d’action du mouvement des gilets jaunes créant un rapport de force en réponse à une stratégie délibérée de la tension et de la provocation à la violence mise en œuvre par la macronie, une stratégie qui lui a retourné dans la figure comme un boomerang, en l’ obligeant à lâcher en seulement quatre samedis de manifestations et 13 minutes de discours 10 milliards d’euros alors que jusqu’ici le pantin de l’Élysée distribuait généreusement et sans compter aux riches et aux nantis grâce à la suppression l’ISF, l’instauration de la Flat tax et que, souvenons-nous, Jupiter n’a pas bougé d’un iota après des semaines et des mois de grèves et des manifestations menées par les syndicats contre le démantèlement du droit de travail et le démantèlement de la SNCF et qui, pour mieux les narguer, montrer sa détermination et pour « gonfler » ses muscles, convoqua les caméras télé au palais de l’Elysée pour signer au vu et au su de tous, les ordonnances de loi travail et la privatisation de la SNCF. Le troisième trait est la politisation non pas du mouvement des gilets jaunes qui a échappé à toutes les tentatives de tambouilles politiciennes et qui a toujours refusé de s’aligner ou de s’allier à des partis politiques mais la politisation de ses deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable démocratie avec la participation active du peuple dans l’élaboration des grandes décisions engageant son avenir et l’avenir des générations futures.

Translate »