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Acte 27, Longue vie le peuple gilets jaunes, la macronie aux poubelles de l’histoire

ACTE 27

17/11/2018-17/5/2019

LONGUE VIE LE PEUPLE GILETS JAUNES

LA MACRONIE AUX POUBELLES DE L’HISTOIRE

 

« The people have the power, all we have to do is awaken that power in the people. The people are unaware. They’re not educated to realize that they have power. The system is so geared that everyone believes the government will fix everything. We are the government. » – John Lennon » 

« Le peuple a le pouvoir, ce qu’on doit faire, c’est de réveiller ce pouvoir dans le peuple. Le peuple ne le sait pas. Il n’est pas formé pour réaliser qu’il a le pouvoir. Le système est fait de telle sorte que chacun croit que le gouvernement déterminera tout. Nous sommes le gouvernement » John Lennon

Les historiens écriront un jour qu’une nouvelle page d’histoire a été ouverte quand le peuple français s’est réveillé de sa torpeur et a décidé de prendre ses affaires en main en engageant un bras de fer avec un président entré dans l’histoire par « effraction » Il y a six mois jour pour jour, le 17 novembre 2018, un mouvement authentiquement populaire rassemblant toutes les couches de la société, connu aujourd’hui sous le nom des Gilets jaunes, organisait un premier samedi de protestation contre l’augmentation des taxes sur les carburants. Ce mouvement de protestation qui ne concernait au début que la Taxe carbone s’est par la suite étendu sur d’autres secteurs et a entraîné une dynamique que la sociologie des crises politiques appelle, des mobilisations multisectorielles en drainant dans son sein d’autres catégories sociales victimes de la politique d’austérité demandée par l’Union Européenne. Ce qui explique la longévité et la permanence du mouvement des gilets qui dure depuis six mois malgré l’instauration d’une dictature à visage découvert et un terrorisme d’Etat sans cesse renforcé par des lois ultrarepressives et ultrasécuritaires illustrées par la loi soi-disant anti-casseurs, une loi de circonstance, expressément confectionnée pour réprimer, terroriser et dissuader les manifestants de descendre dans la rue. Malgré la terreur d’Etat, rien n’arrête les gilets jaunes de continuer dans leur détermination de faire valoir leurs deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable et authentique démocratie où le peuple aura son mot à dire dans les grandes décisions l’engageant soit pour le présent soit pour le futur. Six mois après ses débuts le mouvement des gilets jaunes et malgré sa disparition de l’espace médiatique en France continue à se faire parler de lui comme en témoigne cet article publié dans un site américain Consortium News  extrêmement célèbre, fondé par un célèbre journaliste d’investigation qui a  mis dans l’espace public des grandes affaires depuis celle des « Contras » sous Reagan jusqu’à sa mort en janvier 2018, Robert Parry. Longue vie Gilets jaunes !

Maintenant avec le recul nécessaire et avec tout ce qui s’est passé depuis l’élection présidentielle de 2017, il convient de dire que celle-ci est une anomalie par rapport avec les autres élections présidentielles du passé. Pour être juste, l’élection présidentielle de 2017 fut carrément un coup d’État fomenté à visage découvert et en plein jour par le grand capital et par la finance nationale et internationale. Ce qui s’est passé en France en 2017 rappelle à bien des égards le coup d’Etat constitutionnel fomenté par le grand capital au Brésil par justice interposé pour éliminer du pouvoir une présidente démocratiquement élue Dilma Roussef et le même phénomène se répète en 2018 pour écarter le grand favori de l’élection présidentielle brésilienne, grand favori du sondage, Igncia da Silva de Lula, mis en prison pour une soi-disant affaire de corruption. Contrairement aux idées reçues, une dictature est tout fait compatible avec un État de droit et pour dire les choses autrement, sous un État de droit sommeille une dictature en puissance prête à bondir quand l’ordre établi se trouve menacé par une révolté populaire comme c’est le cas aujourd’hui en France.

Ce catapultage soudain au sommet du pouvoir d’un parfait inconnu deux ans plus tôt, ancien gérant-associé de la banque Rothschild, n’a pas été fait à coup de baguette magique ; il a fallu un concours de circonstances exceptionnelles avec l’affaire Fillon et le renoncement de Hollande de se re-présenter pour un second mandat. Certes ces deux événements fortuits peuvent expliquer l’ascension de la macronie mais ils ne nous disent pourquoi la roue de la fortune s’est arrêtée sur ce personnage là et pas sur les autres prétendants à la présidence de la République, notamment Jean Luc Mélenchon ayant derrière lui quatre décennies d’expérience dans les affaires publiques et qui a claqué les portes du Parti socialiste à cause de ses dérives droitières. La question est celle-ci pourquoi Macron et pas Mélenchon ?

Avant chaque élection présidentielle, le grand capital, par l’intermédiaire de ses innombrables lobbies et ses réseaux tentaculaires qui infiltrent les hautes sphères du pouvoir se mettent à l’œuvre pour renifler le candidat le mieux à même de servir ses intérêts pour les prochaines cinq années. Que cherche au juste le grand capital en France ? Annihiler et reprendre tous les acquis sociaux qui ont été octroyés par la libération grâce au Conseil National de la Résistance(CNR). Qui est à même de faire le « sale boulot » ? Ce sont Attali et ses réseaux dans les hautes sphères du pouvoir et de la finance nationale et mondiale qui ont fabriqué de toutes pièces la candidature de Macron avec les médias de propagande contrôlés par des 9 milliardaires. Quand on songe que les anciens candidats à la présidence de la république mettaient des années et des décennies avant d’accéder au pouvoir suprême, alors qu’un inconnu deux ans plus tôt, n’ayant ni parti politique, ni mandat électif, ni expérience dans le domaine de la politique française et internationale est soudainement propulsé président de la République, cela laisse rêveur et à vrai dire c’est du jamais vu dans l’histoire politique en France.

La macronie au pouvoir en France restera dans les livres d’histoire comme un coup d’état mené par le grand capital qui a fabriqué de toutes son pantin avec pour mission bien précise : restaurer la loi le Chapelier de juin 1791 laissant le travailler à la merci du patronat. Ce qui a été fait avec le démantèlement du droit du travail commencé déjà avec l’autre sinistre loi dite loi El Komri. Puis il y a eu la privatisation de la SNCF qui va être livrée en petits morceaux au grand capital allemand qui la convoitait depuis des années. Puis il y a le démantèlement du statut de la fonction publique avec la précarisation de 5 millions de fonctionnaires sans parler de la fin du rôle des syndicats. Puis il y aura la réforme de l’assurance-chômage qui va obliger des chômeurs à se vendre comme au temps du marché des esclaves ; Puis il y aura le démantèlement déguisé du régime des retraites avec un système de points dont personne ne comprendra le mode de calcul. La macronie a promis au grand capital de rendre la France aussi attractive que le Bangladesh, ce qui explique l’euphorie des grandes multinationales qui ne tarissent pas d’éloge du pantin de l’Elysée. Et pour cause !

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LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

ACTE 26, SIX MOIS APRÈS

LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

 26 semaines après le commencement de leur mouvement le 17 novembre 2018, les gilets jaunes sont toujours là, debout bravant tous les dangers qui les guettent et rien n’indique qu’ils sont prêts à « lâcher le morceau » conformément à leur désormais devise « on ne lâche rien » et cela malgré la mise en place d’une dictature et d’un terrorisme d’état renforcés sans cesse par des nouvelles lois ultrarépressives et ultrasécuritaires comme la loi anti-gilets jaunes maquillée sous le nom loi anti-casseurs et pire, l’intensification de la censure sur internet illustrée par la dernière directive adoptée par le parlement européen. Sans parler de l’intensification de la guerre psychologique menée par des médias de propagande, privés et publics, ceux qui ont créé de toutes pièces un obscur pantin, qui identifient les gilets jaunes en France à des casseurs alors qu’ils dépeignent les manifestants algériens, soudanais et ceux du pantin vénézuélien Joan Guiado comme des « révolutionnaires » et des « « vaillants militants de la liberté et de la démocratie »

Au départ du mouvement des gilets jaunes il y a six mois, personne ne pariait sur sa longévité et sa permanence et son ancrage dans le paysage politique et social. Mais la question qui se pose est de savoir comment un simple mouvement de revendication et de protestation contre la taxe carbone et la hausse des taxes sur les carburants s’est transformé au fil des jours, des semaines et des mois en mouvement qui ne saurait être réduit à un simple mouvement social initié et dirigé par des syndicats et des partis politiques qui font partie intégrante des appareils d’état et dont la double fonction protester et revendiquer a été décrite par le politologue américain David Eastion en termes d’input et output, en clair ils jouent le rôle de soupape de sécurité pour le système en place dans la mesure où ils canalisent le mécontentement populaire qui, au lieu de dégénérer en révolte et en révolution, se termine par un compromis, grâce à des tractations entre les bureaucraties syndicales grassement nourries et les représentants de l‘autorité publique, qui est au fond un véritable marché pour le monde du travail et le peuple. Ce qui caractérise un mouvement social classique, c’est la disjonction dans l’action de revendication du politique et de l’économique où ses meneurs et initiateurs se contentent de quémander et de grappiller quelques miettes par ci et par là, laissées sur la table des négociations par un patronat et un gouvernement pressés d’acheter la paix à tout prix et de freiner une lutte de classe qui pourrait être fatale au système en place si elle atteignait un point de non retour et un état d’exacerbation sociale irréversible. Au début du mouvement des gilets jaunes, des « experts » essayaient d’expliquer que c’était un simple mécontentement entre une « France périphérique » contre une « France urbaine », une hypothèse infirmée par la suite des événements dans la mesure où les bastions du mouvement, ce sont les grandes villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Perpignan

Si le mouvement des gilets jaunes n’est pas un mouvement social de type classique, c’est qu’il est autre chose et il y a tout lieu de penser qu’il réunit toutes les caractéristiques d’un mouvement d’insurrection populaire né en réaction à un double phénomène politique et économique. Trois principaux traits différencient le mouvement des gilets jaunes d’un simple mouvement social. Le premier trait celui de l’indice de popularité dont le mouvement des gilets jaunes bénéficie dans l’opinion six mois après son émergence et cela malgré une guerre psychologique sans merci menée par les médias de propagande à la solde de la macronie pour le discréditer et pour en faire un simple mouvement de casseurs. Le deuxième trait est le mode d’action du mouvement des gilets jaunes créant un rapport de force en réponse à une stratégie délibérée de la tension et de la provocation à la violence mise en œuvre par la macronie, une stratégie qui lui a retourné dans la figure comme un boomerang, en l’ obligeant à lâcher en seulement quatre samedis de manifestations et 13 minutes de discours 10 milliards d’euros alors que jusqu’ici le pantin de l’Élysée distribuait généreusement et sans compter aux riches et aux nantis grâce à la suppression l’ISF, l’instauration de la Flat tax et que, souvenons-nous, Jupiter n’a pas bougé d’un iota après des semaines et des mois de grèves et des manifestations menées par les syndicats contre le démantèlement du droit de travail et le démantèlement de la SNCF et qui, pour mieux les narguer, montrer sa détermination et pour « gonfler » ses muscles, convoqua les caméras télé au palais de l’Elysée pour signer au vu et au su de tous, les ordonnances de loi travail et la privatisation de la SNCF. Le troisième trait est la politisation non pas du mouvement des gilets jaunes qui a échappé à toutes les tentatives de tambouilles politiciennes et qui a toujours refusé de s’aligner ou de s’allier à des partis politiques mais la politisation de ses deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable démocratie avec la participation active du peuple dans l’élaboration des grandes décisions engageant son avenir et l’avenir des générations futures.

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COMMENT LES MÉDIAS DE PROPAGANDE MANIPULENT LES MASSES POUR LE « GRAND BONHEUR » DES POPULISTES D’EXTRÊME DROITE : LE PEN ET LA MACRONIE

COMMENT LES MÉDIAS DE PROPAGANDE MANIPULENT LES MASSES POUR LE « GRAND BONHEUR » DES POPULISTES EXTRÊME DROITE : LE PEN ET LA MACRONIE

 

Rebelotte ! Nous revoilà coucou Le Pen et Jupiter, désormais votre couple inséparable avant chaque échéance électorale. Les marionnettistes, les riches, les nantis et le grand capital, détiennent entre leurs mains leurs deux pantins, les deux « bijoux en or », Le Pen et Jupiter et il y a tout lieu de penser qu’ils ne sont pas prêts à les laisser filer de sitôt tant que la « Mission accomplished » (mission accomplie) tant qu’ils n’auraient pas fini le « job », c’est-à-dire démanteler les acquis sociaux(retraites, assurance-chômage, fonction publique, fin des 35 heures), en clair, ancrer définitivement le Thtahchéro-Reaganisme en France avec 30 ans de retard  Les derniers sondages plaçant les deux listes de Le Pen et de la Macronie en tête visent comme, tous les sondages bidonnés avant l’élection présidentielle de 2017, à manipuler le psychisme des masses dans la perspective des prochaines élections européennes du 26 mai prochain, pour envoyer au futur parlement, n’en déplaise aux médias de propagande, les deux courants du populisme d’extrême droite qui sont la macronie et la Lépénie.

Pour brouiller les esprits et manipuler le psychisme humain, les médias de propagande recourent à l’art de l’amalgame et la confusion en créant une association d’idées de type pavlovien en mettent dans le même « panier » les « deux extrêmes », les « populistes de droite et de gauche », le parti lépéniste et la France Insoumise. Cette technique de l’amalgame et de la confusion vise à confondre des courants et des groupes politiques et des personnages sépare en réalité. L’exemple le plus connu est celui de la propagande anticommuniste comparant Staline à Hitler pour éviter de parler de l’aide apportée par ce dernier et son comparse italien, Mussolini au général Franco pour noyer dans le sang les Républicains espagnols dans la guerre sanguinaire de 1936 à 1939. Restons dans l’Espagne d’aujourd’hui qui fournit un exemple pertinent pour savoir de quel côté se trouve le populisme qui est à vrai dire un populisme de droite et d’extrême droite avec l’alliance du parti d’extrême droite VOX avec les deux partis de droite, le Parti Populaire et Ciudadanos qui gouvernement actuellement l’Andalousie. D’ailleurs, le parti socialiste espagnol, sorti vainqueur des élections législatives du 28 avril a recouru à la stratégie de la peur pour détourner une partie de l’électorat espagnol à son profit en utilisant le slogan » ils vont gouverner ensemble » c’est une alliance des partis de droite et d’extrême droite(VOX, PP, Ciudadanos)

Comme en Espagne, les « extrêmes » dont parlent les médias de propagande sont représentés non pas par Le parti Lépéniste et la France Insoumise mais le Rassemblement National(RN) et La République en Marche(LREM) Ces deux partis sont au fond réunis par les mêmes affinités idéologiques, Nathalie Loiseau, tête de liste de la macronie aux européenne est une ancienne du mouvement d’extrême droite GUD. Les politiques du parti lépéniste et de la macronie sont identiques et visent le même objectif, le démantèlement des acquis sociaux acquis de haute lutte durant une siècle de combat pour els arracher au capital et aux capitalistes. Un dernier indice de l’alliance objective entre la Lépénie et la macronie, c’est le déploiement de l’artillerie lourde médiatique pour promouvoir ces deux partis en manipulant les Français par des sondages bidonnés commandés par des radios, des télé et des journaux publics et privés, à des instituts de sondages contrôlés par le Medef(Laurence Parisot, ancien président du MEDEF, actionnaire majoritaire de l’Ifop°, les groupe Bolloré et Pinault etc

Les derniers sondages plaçant Le Pen et la macronie en tête des élections européennes ne sont autre chose qu’un procédé de manipulation des électeurs français pour les pousser à leur insu pour voter pour les deux partis. Pour mieux comprendre en quoi consiste cette manipulation de l’électorat français, il convient de rappeler que la propagande ne s’adresse pas essentiellement à ceux qui en sont déjà ses victimes, aux déjà convaincus mais aux INDÉCIS. Il faut aussi préciser que la masse des indécis n’est pas celle des indifférents, de ceux qu’on appelle les « a-politiques » dont le pourcentage est estimé à 10%. Les indécis sont ceux qui sont des individus bien intégrés dans le corps social mais ils sont incapables de prendre de décisions sur les problèmes qui leur apparaissent urgents. Ce sont des électeurs « ne puissance » d’opinion et d’attitude ; C’est là qu’intervient le rôle de la propagande pour les contrôler et les conduire à décider le jour du voté plutôt pour tel candidat et pas pour tel autre. Comme les têtes des gondoles dans les supermarchés où les clients achètent plutôt les produits à leurs regards, les indécis « piégés » par la propagande ambiante vont choisir plutôt les candidats et les partis politiques placés en tête des sondages en votant plutôt pour ceux qui ont le plus de chance de gagner. C’est en effet grâce à cette technique psychologique désormais dûment éprouvée et utilisée par les instituts de sondages pour influencer les indécis en créant des têtes de gondoles que Le Pen père et fille parviennent au deuxième tour des deux élections présidentielles, que Chirac a gagné grâce à Le Pen père l’élection présidentielle de 2002 avec 82 %, score digne des républiques bananières et que Jupiter a gagné grâce à Le Pen fille, l’élection présidentielle de 2017 avec 66%, score irréaliste pour un personnage n’ayant ni parti politique ni connaissance même de la sociologie électorale du pays.

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