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FIN DES GILETS JAUNES? QUAND LA MACRONIE ET SES MEDIAS DE PROPAGANDE PRENNENT LEURS DÉSIRS POUR DES RÉALITÉS

FIN DES GILETS JAUNES:? QUAND LA MACRONIE ET SES MEDIAS DE PROPAGANDE PRENNENT LEURS DÉSIRS POUR DES RÉALITÉS
Il faut bien reconnaître la guerre psychologique est beaucoup plus violente et dévastatrice que les deux bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945 Elle est dévastatrice d’abord par les images vues par des millions de téléspectateurs et ensuite par les conflits psychologiques que ces mêmes images induisent pour ceux qui les reçoivent en pleine figure. A partir de l’Acte II, la guerre psychologique déclenchée par la macronie et ses médias de propagande commençait à prendre forme et elle n’a cessé de s’intensifier au fur et à mesure de la mise en place d’une dictature et un terrorisme d’état à visage découvert.
Outre les images de casse et de dégradations tournant en boucle sur les écrans de télé pour créer une association d’idées entre casseurs et gilets jaunes, il y a cette autre arme d’une redoutable efficacité psychologique, les chiffres communiqués sur le nombre des manifestants.A ce sujet, le ministère de la police et de la repression a donné aux préfets l’ordre de rabougrir et de minimiser le nombre des manifestants pour faire croire à la fin(oui déjà) du mouvement des gilets jaunes. Alors que les journaux locaux et régionaux, pourtant tous des journaux patronaux acquis à la macronie, donnaient des chiffres beaucoup plus importants du nombre des manifestants gilets jaunes jaunes;
« 9500 manifestants dans toute la France », « le nombre le plus faible » depuis le début du mouvement des gilets jaunes, répètent en chœur les médias de propagande de la macronie. Parmi les commentaires qui reviennent sans cesse dans la bouche des lecteurs des prompteurs et des pseudo-analystes,cette baisse s’explique par la « politique sociale » de la macronie.du 10 décembre et par l' »écoute » des Français illustrée par le « Grand débat national » A bien les comprendre, la macronie a bien répondu aux deux revendications des gilets jaunes : il y a aujourd’hui en France plus de justice sociale et plus de démocratie. Donc tout va bien Madame La Marquise et tout va bien dans les meilleurs des mondes possibles.
Parmi toutes ces « sommités » présentes sur els plateaux de télé, personne n’a prononcé les mots clés qui expliquent pourquoi il y a aujourd’hui, 29 semaines après le début du mouvement, moins de manifestants gilets jaunes dans les manifestations qu’il y en a eu quatre ou cinq mois auparavant. Personne n’a eu le courage de prononcer les mots dictature, Etat policier, terrorisme d’État qui caractérise tout Etat d’exception bardé de lois ultra sécuritaires et ultrapressions mises en place expressément par la macronie pour venir à bout du mouvement gilets jaunes et étouffer dans l’œuf un soulèvement populaire contre un système d’injustice sociale et contre une démocratie de pacotille, la dictature de la représentation, un régime politique visant non pas à représenter le peuple mais à usurper la souveraineté populaire.
S’il y a moins de manifestants gilets jaunes dans les rues des grandes villes, c’est parce que la police française devient la police la plus repressive non seulement en Europe mais dans le monde.Même l’ONU a épinglé la France pour sa politique ultra-repressive contre les gilets jaunes en recourant à des armes de guerre et à des gaz toxiques notamment le Zyklon B contenu dans les grenades lacrymogènes,causant des pathologies parfois irrémédiables. A cela s’ajoute l’impossibilité de manifester due aux interdictions d’une part et à la brutalité policière qui a dissuadé une grande partie des gilets jaunes à l’origine du mouvement, les femmes et les retraités par peur d’être brutalisés par les forces de repression de la macronie. Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, il y a eu, des morts attribués par le « grand penseur » national aux « bêtises humaines » alors que la femme de Marseille de 83 ans fermait ses volets pour éviter les grenades lacrymogènes. Outre les morts, il y a eu plus de 2000 blessés dont plus de 100 sont graves, des éborgnés, des mutilés provoqués par l’utilisation des armes de guerre et les sinistres grenades des désencerclement.
Pour faire oublier la repression policière à l’égard des gilets jaunes, la macronie orchestre délibérément une campagne de propagande sur des poursuites judiciaires contre « deux » policiers responsables des violences contre les gilets jaunes et Jérôme Rodriguez. Cette mise en scène n’est que de la poudre aux yeux, c’est l’arbre qui cache une dictature à visage découvert et un terrorisme d’état bardés d’un arsenal juridique visant à criminaliser les mouvements de contestation sociale et à les réprimer beaucoup plus sauvagement. Bien entendu au NOM DE LA LOI !
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LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

ACTE 26, SIX MOIS APRÈS

LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

 26 semaines après le commencement de leur mouvement le 17 novembre 2018, les gilets jaunes sont toujours là, debout bravant tous les dangers qui les guettent et rien n’indique qu’ils sont prêts à « lâcher le morceau » conformément à leur désormais devise « on ne lâche rien » et cela malgré la mise en place d’une dictature et d’un terrorisme d’état renforcés sans cesse par des nouvelles lois ultrarépressives et ultrasécuritaires comme la loi anti-gilets jaunes maquillée sous le nom loi anti-casseurs et pire, l’intensification de la censure sur internet illustrée par la dernière directive adoptée par le parlement européen. Sans parler de l’intensification de la guerre psychologique menée par des médias de propagande, privés et publics, ceux qui ont créé de toutes pièces un obscur pantin, qui identifient les gilets jaunes en France à des casseurs alors qu’ils dépeignent les manifestants algériens, soudanais et ceux du pantin vénézuélien Joan Guiado comme des « révolutionnaires » et des « « vaillants militants de la liberté et de la démocratie »

Au départ du mouvement des gilets jaunes il y a six mois, personne ne pariait sur sa longévité et sa permanence et son ancrage dans le paysage politique et social. Mais la question qui se pose est de savoir comment un simple mouvement de revendication et de protestation contre la taxe carbone et la hausse des taxes sur les carburants s’est transformé au fil des jours, des semaines et des mois en mouvement qui ne saurait être réduit à un simple mouvement social initié et dirigé par des syndicats et des partis politiques qui font partie intégrante des appareils d’état et dont la double fonction protester et revendiquer a été décrite par le politologue américain David Eastion en termes d’input et output, en clair ils jouent le rôle de soupape de sécurité pour le système en place dans la mesure où ils canalisent le mécontentement populaire qui, au lieu de dégénérer en révolte et en révolution, se termine par un compromis, grâce à des tractations entre les bureaucraties syndicales grassement nourries et les représentants de l‘autorité publique, qui est au fond un véritable marché pour le monde du travail et le peuple. Ce qui caractérise un mouvement social classique, c’est la disjonction dans l’action de revendication du politique et de l’économique où ses meneurs et initiateurs se contentent de quémander et de grappiller quelques miettes par ci et par là, laissées sur la table des négociations par un patronat et un gouvernement pressés d’acheter la paix à tout prix et de freiner une lutte de classe qui pourrait être fatale au système en place si elle atteignait un point de non retour et un état d’exacerbation sociale irréversible. Au début du mouvement des gilets jaunes, des « experts » essayaient d’expliquer que c’était un simple mécontentement entre une « France périphérique » contre une « France urbaine », une hypothèse infirmée par la suite des événements dans la mesure où les bastions du mouvement, ce sont les grandes villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Perpignan

Si le mouvement des gilets jaunes n’est pas un mouvement social de type classique, c’est qu’il est autre chose et il y a tout lieu de penser qu’il réunit toutes les caractéristiques d’un mouvement d’insurrection populaire né en réaction à un double phénomène politique et économique. Trois principaux traits différencient le mouvement des gilets jaunes d’un simple mouvement social. Le premier trait celui de l’indice de popularité dont le mouvement des gilets jaunes bénéficie dans l’opinion six mois après son émergence et cela malgré une guerre psychologique sans merci menée par les médias de propagande à la solde de la macronie pour le discréditer et pour en faire un simple mouvement de casseurs. Le deuxième trait est le mode d’action du mouvement des gilets jaunes créant un rapport de force en réponse à une stratégie délibérée de la tension et de la provocation à la violence mise en œuvre par la macronie, une stratégie qui lui a retourné dans la figure comme un boomerang, en l’ obligeant à lâcher en seulement quatre samedis de manifestations et 13 minutes de discours 10 milliards d’euros alors que jusqu’ici le pantin de l’Élysée distribuait généreusement et sans compter aux riches et aux nantis grâce à la suppression l’ISF, l’instauration de la Flat tax et que, souvenons-nous, Jupiter n’a pas bougé d’un iota après des semaines et des mois de grèves et des manifestations menées par les syndicats contre le démantèlement du droit de travail et le démantèlement de la SNCF et qui, pour mieux les narguer, montrer sa détermination et pour « gonfler » ses muscles, convoqua les caméras télé au palais de l’Elysée pour signer au vu et au su de tous, les ordonnances de loi travail et la privatisation de la SNCF. Le troisième trait est la politisation non pas du mouvement des gilets jaunes qui a échappé à toutes les tentatives de tambouilles politiciennes et qui a toujours refusé de s’aligner ou de s’allier à des partis politiques mais la politisation de ses deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable démocratie avec la participation active du peuple dans l’élaboration des grandes décisions engageant son avenir et l’avenir des générations futures.

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