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DICTATURE DE LA DEMOCRATIE AU VENEZUELA VERSUS DICTATURE DU CAPITAL EN FRANCE

Étymologiquement parlant, la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et par le peuple. Ce dimanche ont lieu des élections régionales et municipales au Venezuela considéré par le bastion du capitalisme mondial, États Unis et Europe comme dictature exercée par un tyran appelé Nicolas Maduro selon les médias de propagande. En France, la campagne de lavage des cerveaux des électeurs(du moins ceux qui croient encore à la mascarade électoraliste) commence à préparer le duel attendu comme en 2017, celui de la peste et du choléra du deuxième tour de l’élection présidentielle d’avril 2022.

Au Venezuela, ce dimanche 21 novembre,21.159.846 électeurs(trices) pourront déposer leur vote secret avec double vérification (vote électronique + vote en papier pour audit postérieur si nécessaire) dans un des 14.262 bureaux de vote, en présence de 262.284 témoins de tous les partis. Les électeurs auront à élire 70.244 candidat(e)s. Il s’agit du 29ème scrutin organisé dans le pays depuis l’élection de Hugo Chávez en décembre 1998. c’est la première fois depuis 2007 que les partis d’opposition (dont l’extrême droite) présentent près de 67162 candidat(e), soit 96% du total. Mouvement unitaire, le chavisme ne présente que 3082 candidat(e)s, soit 4%. Il y a donc près de 22 candidat(e)s d’opposition pour chaque candidat(e) chaviste. Ces « méga-élections » concernent 3.082 postes dans tout le pays : 23 postes de gouverneur(e), 335 postes de maire(sse), 253 postes de législateur(trice) régional(e) et 2.471 postes de conseiller(ère) municipal(e).

Conseil National électoral

Le régime représentatif connu en Occident ne saurait être qualifié de démocratie, car ce n’est pas le peuple qui gouverne mais ses représentants qui représentent les intérêts du capital et non ceux du peuple proprement dit. L’État et le gouvernement dans le capitalisme sont là pour maintenir le système de l’exploitation de la force de travail par le capital. Le modèle accompli dans le capitalisme est celui des États Unis d’Amérique qui ont instauré une dictature qui ne dit pas son nom dans le seul but de protéger les intérêts du capital soit par la manipulation des masses soit par le recours à la force brute pour réprimer toutes tentatives de renversement du système capitaliste. D’ailleurs, ce modèle de dictature américain fait des émules sur le continent européen avec l’instauration de la dictature napoléonienne en France qui a mis fin à l’intermède révolutionnaire des sans culottes, du régime de Robespierre, au babouvisme et à l’hébertisme.

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LE MARKETING POLITIQUE LANCE UN NOUVEAU PRODUIT SUR LE MARCHE QUI LAVE PLUS BLANC QUE LA LEPENIE:LA ZEMMOURIE

MASCARADE ELECTORALISTE 2022

LE MARKETING POLITIQUE LANCE SUR LE MARCHE UN NOUVEAU PRODUIT QUI LAVE PLUS BLANC QUE LA LEPENIE LA ZEMMOURIE

Le publicitaire austro américain Edward Bernays, le neveu de Freud, est considéré comme le théoricien du marketing politique exposé dans un livre publié en 1928, Propaganda, ave un souci titre comment manipuler l’opinion dans une démocratie » .Contrairement aux idées largement répandues, la démocratie n’est pas fondée sur le libre choix des électeurs mais sur la manipulation de l’opinion pour voter pour celui créé de toute pièce par la publicité et le marketing politique. C’est une véritable remise en cause du libre arbitre que s’attelle Bernays, voyant dans l’usage de la propagande le seul moteur d’une histoire dénuée de toute volonté individuelle. « Dans maints domaines de la vie quotidienne où nous croyons disposer de notre libre arbitre, écrit-il ainsi, nous obéissons à des dictateurs redoutables » Bernays lui même avait été infleuncé par l’école béhavioriste américain mais c’est surtout l’école du physiologiste russe Ivan Pavlov qui, en mettant en évidence la possibilité de manipuler le cerveau humain et animal, a élaboré la théorie des réflexes conditionnés utilisés comme base théorique pour la propagande politique moderne.

Comme si nous le savions pas ce qui se prépare et se trame dans les coulisses du pouvoir et des médias de propagande qui ont créé de toute pièce, seulement en quelques mois leur pantin qui occupe aujourd’hui le palais de l’Élysée, qu’ils comptent reconduire grâce à la mascarade électoraliste de 2022 pour les cinq prochaines années pour « finir le job », c’est-à-dire finir le démantèlement de tous les acquis sociaux arrachés de haute lutte par la classe ouvrière française depuis la révolte des canuts lyonnais en 1831.

Comme si nous ignorions les différentes stratégies mises en ouvre par les médias de propagande, publics et privés, pour fabriquer à l’identique leurs deux candidats préférés et refaire le match de 2017 en acculant les naïfs et simplistes électeurs français à choisir entre la peste et le choléra en 2022.

Comme si nous ne l’avions pas remarqué comment les médias de propagande sont en train de fabriquer à la commande les Hidalgo, les Jadot, les Montebourg et bien d’autres pour éparpiller les voix à gauche pour permettre à leurs deux pantins favoris, Macron et Le Pen d’être au second tour e refaire le match de 2017.

Comme si nous étions naïfs et simplistes pour ne pas piger que les médias de propagande sortent la grosse artillerie le pantins qu’ils préfèrent occuper le devant de la scène et envoyer aux oubliettes et faire disparaître de la scène médiatique, les candidats « radicaux », « clivants », les « islamo-gauchistes », les « ennemis de la démocratie », les « complotistes ».

Comme si nous étions naïfs et simplistes au point de ne pas deviner que la dictature européenne et les quelques tyranneaux qui la perpétuent ne toléreront plus jamais l’arrivée d’un éventuel Mitetrand, d’un véritable parti de gauche, excepté la gauche Canada dry, gauche caviar et social démocratie à l’allemande, de gagner des élections et à fortiori d’accéder au pouvoir, instruits par quelques expériences passées, Sypras en Grèce, Podemos en Espagne, Corbyn en Grande Bretagne.

Comme si nous n’étions pas au fait des techniques de publicité commerciale et de réclame mises en œuvre par les médias de propagande qui, à force de répéter les mêmes mots et faire défiler les mêmes images 24H24, 7/7 finissent par créer des réflexes conditionnés de type pavlovien chez leurs récepteurs acculés à choisir leurs pantins candidats, produits pour le besoin de la cause, appelés à faire de la figuration lors de chaque kermesse électorale.

Comme si nous ne l’avions pas remarqué le recours des médias de propagande aux mêmes techniques de publicité commerciale et de réclame qui ont réussi la prouesse de créer de toute pièce, seulement en quelques mois en 2016-17 un obscur courtier de chez Rothschild, et qui sont en train de réaliser la même prouesse avec un obscur journaliste employé par le Figaro, Eric Zemmour, le clone de Le Pen, devenus aujourd’hui Les Ferdinand et Isabelle la catholique, qui, candidats à la mascarade électoraliste de 2022, ont promis de reprendre le flambeau de la Croisade et les campagnes des croisés pour chasser les infidèles,les Sarrasins et rendre à la France sa virginité en tant que soi disant nation catholique, fille de l’Église catholique.

Comme si nous étions ignorants du fait que la Lepenie d’un simple groupuscule avant Mitterand devenu aujourd’hui un vulgaire parti politique parvenu au second tour en 2002,et aujourd’hui la Zemourrie en cours de fabrication par la publicité politique, sont des symptômes pathologiques d’un système qui s’appelle le fascisme du XXIème siècle, allié objectif d’un capitalisme décadent et d’une classe dominante qui ne doit sa survie qu’à jouer sur la peur, la stigmatisation et la haine des autres, et semer la zizanie en remplaçant le nez crochu de jadis par les cheveux crépus d’aujourd’hui.

Mots clés : propagande, manipulation, élection présidentielle, Zemmour, Le Pen, marketing politique, démocratie, dictature

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POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ? (3) LE VIOL DU PEUPLE PAR LA PROPAGANDE POLITIQUE DE LA CLASSE DOMINANTE

POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ? (3)

LE VIOL DU PEUPLE PAR LA PROPAGANDE POLITIQUE DE LA CLASSE DOMINANTE

Le suffrage universel adopté par tous les États du monde à l’exception des monarchies moyenâgeuses du Golfe n’a pas été octroyé par les classes dominantes mais arraché à coup de baïonnettes et par les armes par le peuple français, la première fois par les Sans Culottes Parisiens qui imposèrent à la Convention et au Comité du salut public son inscription dans la Constitution de l’An I(1793) et la deuxième fois lors de la Révolution de février –mars 1848. Mais cet acquis proprement populaire qu’était le suffrage universel fut aussitôt supprimé par la bourgeoise thermidorienne après la chute de Robespierre en juillet 1795 et par le coup d’État du général Eugène Cavaignac en juin 1848.

Pour neutraliser les effets du suffrage universel et empêcher le peuple de s’emparer du pouvoir par les urnes, et de changer ainsi les législations favorables au régime de la propriété et aux intérêts du capital, les classes dominantes érigent immédiatement des garde-fous et des barrières visant à instaurer leur contrôle politique et économique sur les moyens d’information. Sous la Restauration, les ouvriers étaient exclus de la vie politique soit par la discrimination censitaire soit par l’obligation de verser une caution au moment de l’enregistrement  d’un organe de presse. Ainsi la loi du 9 juin 1819 imposa le versement d’une somme plus élevée aux journaux qui publient plus de trois numéros par semaine. Il s’agit là de faire taire les feuilles susceptibles d’ »exciter » les masses populaires. Sous la Monarchie de Juillet, les ouvriers n’avaient pas le droit de former un parti politique, car la loi de 1834 interdisait les associations politiques. La censure avait certes été abolie mais les journaux politiques étaient tenus de déposer une forte somme d’argent à titre de caution pour pouvoir être publiés. Après l’attentat contre Louis Philippe en juin 1835, des lois répressives ont été votées en septembre 1935 punissant pénalement la propagande ou l’incitation à la haine contre l’ordre établi.

Pour museler les journaux populaires, la contre-révolution qui venait de triompher après 1848, recourut à une loi sur la presse qui non seulement aggravait les conditions de publication en imposant des cautions encore plus contraignantes mais aussi en frappant beaucoup plus lourdement « tous les écrits hebdomadaires ou mensuels  et même les « romans feuilletons », en clair la presse ou la littérature susceptible d’être lu par les ouvriers ; Pour un meilleur contrôle sur les moyens d’information, des lois furent promulguées prévoyant des sanctions financières pour toute infraction sur la presse. Conséquence de ces lois liberticides, la presse révolutionnaire disparut complètement et la presse ouvrière fut anéantie.

(Article à suivre en cours de développement)

 

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POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(2) ÉLECTIONS EUROPÉENNES, UNE PARODIE D’ÉLECTION

POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(2)

ÉLECTIONS EUROPÉENNES, UNE PARODIE D’ÉLECTION

« Si voter change quelque chose, ils l’auraient rendu illégal ». Emma Goldman 

 Les élections européennes qui vont se dérouler du 23 au 26 mai prochain illustrent bien ce qu’il convient d’appeler une parodie d’élection, avec le choix de 751 pantins  siégeant au Parlement de Strasbourg, flanqués de 28 tyranneaux de la Commission Européenne, tous ces guignols sont manipulés par des marionnettistes, des multinationales américaines et européennes qui, grâce à leurs lobbies et leurs groupes de pression, imposent à l’EURODICTATURE des politiques austéritaires et leurs sinistres résultats, chômage de masse et son corollaire la baisse des salaires et la précarisation, réduction à néant de tous les acquis sociaux du monde de travail acquis de haute lutte contre le pouvoir du capital, démantèlement des législations du travail protectrices des travailleurs, privatisation à outrance des grandes sociétés nationales, affectation des sommes colossales aux budgets militaires et à la guerre, instauration d’un État policier au nom de la soi-disant lutte contre le terrorisme et un terrorisme d’État pour mater les soulèvements populaires avec l’exemple des gilets jaunes en France etc,

Pourquoi les élections européennes sont-elles une parodie d’élection comme celles qui se déroulent à intervalles olympiques à l’échelle des États nationaux ? D’abord, l’Europe, telle qu’elle est aujourd’hui, est une créature géopolitique engendrée par les États-Unis à la sortie de la Seconde Guerre mondiale pour faire bloc  à l’Union Soviétique et les Pays socialistes de l’Est Européen. Pour ce faire, le travail des Américains a été grandement facilité par la collaboration d’anciens nazis allemands et français collabos qui rêvaient de bâtir une Europe unifiée pour contrer le bolchévisme. Le dernier livre du néo fasciste Philippe de Villers a bien montré que les pères fondateurs de l’Europe étaient les deux agents de la CIA, Jean Monnet et Robert Schuman et l’ancien nazi Walter Hallstein. Ce qui a créée l’Europe d’aujourd’hui, ce ne sont pas les peuples qui la composent mais une puissance impérialiste, en l’occurrence l’impérialisme américain qui a repris le flambeau de la croisade anticommuniste après la défaite du nazisme par l’Union Soviétique il y a 74 ans.

Ensuite, l’architecture et le mode d’agencement des institutions européennes ont été conçus de telle sorte pour annihiler et neutraliser l’expression populaire sortie des urnes. Les premiers concepteurs de l’Union Européenne ont été inspirés par les idéologues du fascisme des années 1920’30 comme Pareto, Von Moses, Karl Popper et notamment Friedrich von Hayek qui étaient traumatisés à la fois par le suffrage universel arraché par les deux peuples français en 1793, 1848 et 1917 et par l’institution d’une « démocratie sociale » représentant pour eux, une menace sérieuse sur le « pouvoir des élites » Von Hayek, promoteur par ailleurs de l’idéologie d’une Europe dominée par un « marché libre et non faussée » était aussi un nostalgique d’un monde « non contaminé » par le suffrage universel.

Aujourd’hui, quelque soit le résultat du vote, tous les gouvernements reçoivent leurs ordres non pas en fonction du mandat que les peuples leur ont confié mais des 28 commissaires de la Commission et 85% des législations nationales ont pour origine les recommandations des 28 mandarins de Bruxelles. En 2005, les deux peuples français et néerlandais ont dit Non au projet de traité constitutionnel européen mais deux ans plus tard, le néo fasciste Sarkozy foula aux pieds la volonté populaire exprimé lors du référendum.

Plus de 300 millions d’Européens vont se rendre aux urnes, mais a quoi va servir leur vote ? A rien, sauf pour légitimer une Eurodictature au service des multinationales Américaines et européennes et le redoutable pouvoir occulte, celui des lobbies qui, avant chaque échéance électorale avec des enjeux cruciaux, ouvrent leurs guichets pour faire élire, grâce et avec l’aide de leurs médias de propagande, des bons serviteurs appelés à proposer et à voter des lois et à faire des législations favorables au développement de leurs affaires. Quand on jette un coup d’œil sur le nombre de groupes et leurs noms, conservateurs de droite, libéraux, centristes,sociaux démocrates, démocrates chrétiens et j’en passe, la première question qui nous vient à l’esprit est de savoir où réside la différence idéologique et politique entre les grands groupes qui dominent dans le Parlement Européen. A vrai dire, politiquement et idéologiquement, rien ne sépare la droite et la gauche, le groupe conservateur PPE du groupe des sociaux démocrates sinon le signe de leur parti, puisqu’ils sont tous partisans d’une même politique antisociale et austéritaire, en clair une politique économique imposée par l’Union Européenne avec pour objectif, la baisse de salaire et la précarisation du travail induites par un chômage de chômage. D’ailleurs le grand capital international et Européen s’est bien régalé et il n’a jamais été aussi bien servi que par les différents gouvernements socialistes en France et par le social démocrate allemand Gerhard Schroeder en Allemagne. Cette association de la droite et de la gauche, des partis conservateurs et sociaux démocrates dans la mise en œuvre des grandes orientations de l’Union Européenne tant en politique économique qu’en matière de politique étrangère sont en réalité, comme les deux partis dominants aux États Unis, le parti républicain et le parti démocrate, les deux têtes d’un même parti unique, au service des monopoles, des multinationales et du complexe militaro industriel. L’organisation d’élections à intervalles olympiques tant en Europe qu’aux États-Unis sert de facto à légitimer la dictature d’un parti unique à deux têtes.

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POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(1)

POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(1)

« Si voter change quelque chose, ils l’auraient rendu illégal » Emma Goldman

A part les deux ou trois monarchies moyenâgeuses du Golfe, des élections à intervalle olympique sont organisés un peu partout dans le monde. Les élections, qui deviennent l’une des prérogatives des États, nécessitent une énorme mobilisation de ressources en hommes, en logistique, en recensement des populations et en dépense d’énergie de la part des prétendants au statut d’ »élus ». Quand on observe la sociologie des partis dont issus les élus des assemblées parlementaires, on se rend vite compte qu’ils doivent remplir les cinq principales conditions : (1) idéologiquement, des partis ne présentant aucun danger pour la stabilité et la permanence du système en place, (2) les leaders des « partis de gouvernement » et ceux qui occupent les hautes sphères du pouvoir sont issus des classes supérieures et moyennes, jouant le rôle de garde-fou et de rempart contre les révolutions populaires, (3) les « partis de gouvernement » doivent avoir préalablement l’assentiment et l’appui des milieux économiques et des détenteurs de fortunes, (4) des moyens financiers considérables pour déployer leur propre propagande, (5) contrôle des mass médias par les « partis de gouvernement » pour manipuler et influer le choix des électeurs le jour du scrutin.

Aujourd’hui, à cause d’un fort lavage de cerveau opéré par les médias de propagande et le discours ambiant et stéréotypé des « élites » qui n’ont qu’un seul mot à la bouche et dans leur vocabulaire, « démocratie », car au fond, ils trouvent à la fois leur compte et surtout leur compte bancaire, tout le monde finit par confondre des mots, des termes et des termes qui sont historiquement, aussi contradictoires et aussi antithétiques que ceux de démocratie, élections, système parlementaire et représentatif.

D’abord, le système parlementaire né initialement en Angleterre consistait en une assemblée, le Parlement, au sein duquel se réunissaient des représentants de l’aristocratie et du clergé anglais, élus en fonction de leur fortune et leur influence économique et leur proximité avec le pouvoir royal. Au Parlement, il y avait aussi les « Commones »,(d’où la Chambre actuelle des Communes), en réalité des strates sociales issues de la bourgeoise des grandes villes et qui n’avaient aucun rapport avec le peuple malgré le terme « Common ». Le système parlementaire ou le parlementarisme qui existe aujourd’hui un peu partout dans le monde entier n’a aucun rapport avec la démocratie et les assemblées parlementaires, bien que leurs membres soient élus par le suffrage universel, n’ont rien de démocratique du fait de l’absence de représentants issus des couches populaires qui sont de facto exclus des sphères du pouvoir à cause de leur manque de moyens financiers leur permettant de lutter à armes égales, surtout au niveau de la propagande, avec les « partis de gouvernement » qui, eux sont soutenus par des puissants milieux économiques et des détenteurs de richesse et de fortune et qui attendent, comme retour sur investissement, des législations et des lois favorables au développement de leurs affaires.

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LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

ACTE 26, SIX MOIS APRÈS

LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

 26 semaines après le commencement de leur mouvement le 17 novembre 2018, les gilets jaunes sont toujours là, debout bravant tous les dangers qui les guettent et rien n’indique qu’ils sont prêts à « lâcher le morceau » conformément à leur désormais devise « on ne lâche rien » et cela malgré la mise en place d’une dictature et d’un terrorisme d’état renforcés sans cesse par des nouvelles lois ultrarépressives et ultrasécuritaires comme la loi anti-gilets jaunes maquillée sous le nom loi anti-casseurs et pire, l’intensification de la censure sur internet illustrée par la dernière directive adoptée par le parlement européen. Sans parler de l’intensification de la guerre psychologique menée par des médias de propagande, privés et publics, ceux qui ont créé de toutes pièces un obscur pantin, qui identifient les gilets jaunes en France à des casseurs alors qu’ils dépeignent les manifestants algériens, soudanais et ceux du pantin vénézuélien Joan Guiado comme des « révolutionnaires » et des « « vaillants militants de la liberté et de la démocratie »

Au départ du mouvement des gilets jaunes il y a six mois, personne ne pariait sur sa longévité et sa permanence et son ancrage dans le paysage politique et social. Mais la question qui se pose est de savoir comment un simple mouvement de revendication et de protestation contre la taxe carbone et la hausse des taxes sur les carburants s’est transformé au fil des jours, des semaines et des mois en mouvement qui ne saurait être réduit à un simple mouvement social initié et dirigé par des syndicats et des partis politiques qui font partie intégrante des appareils d’état et dont la double fonction protester et revendiquer a été décrite par le politologue américain David Eastion en termes d’input et output, en clair ils jouent le rôle de soupape de sécurité pour le système en place dans la mesure où ils canalisent le mécontentement populaire qui, au lieu de dégénérer en révolte et en révolution, se termine par un compromis, grâce à des tractations entre les bureaucraties syndicales grassement nourries et les représentants de l‘autorité publique, qui est au fond un véritable marché pour le monde du travail et le peuple. Ce qui caractérise un mouvement social classique, c’est la disjonction dans l’action de revendication du politique et de l’économique où ses meneurs et initiateurs se contentent de quémander et de grappiller quelques miettes par ci et par là, laissées sur la table des négociations par un patronat et un gouvernement pressés d’acheter la paix à tout prix et de freiner une lutte de classe qui pourrait être fatale au système en place si elle atteignait un point de non retour et un état d’exacerbation sociale irréversible. Au début du mouvement des gilets jaunes, des « experts » essayaient d’expliquer que c’était un simple mécontentement entre une « France périphérique » contre une « France urbaine », une hypothèse infirmée par la suite des événements dans la mesure où les bastions du mouvement, ce sont les grandes villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Perpignan

Si le mouvement des gilets jaunes n’est pas un mouvement social de type classique, c’est qu’il est autre chose et il y a tout lieu de penser qu’il réunit toutes les caractéristiques d’un mouvement d’insurrection populaire né en réaction à un double phénomène politique et économique. Trois principaux traits différencient le mouvement des gilets jaunes d’un simple mouvement social. Le premier trait celui de l’indice de popularité dont le mouvement des gilets jaunes bénéficie dans l’opinion six mois après son émergence et cela malgré une guerre psychologique sans merci menée par les médias de propagande à la solde de la macronie pour le discréditer et pour en faire un simple mouvement de casseurs. Le deuxième trait est le mode d’action du mouvement des gilets jaunes créant un rapport de force en réponse à une stratégie délibérée de la tension et de la provocation à la violence mise en œuvre par la macronie, une stratégie qui lui a retourné dans la figure comme un boomerang, en l’ obligeant à lâcher en seulement quatre samedis de manifestations et 13 minutes de discours 10 milliards d’euros alors que jusqu’ici le pantin de l’Élysée distribuait généreusement et sans compter aux riches et aux nantis grâce à la suppression l’ISF, l’instauration de la Flat tax et que, souvenons-nous, Jupiter n’a pas bougé d’un iota après des semaines et des mois de grèves et des manifestations menées par les syndicats contre le démantèlement du droit de travail et le démantèlement de la SNCF et qui, pour mieux les narguer, montrer sa détermination et pour « gonfler » ses muscles, convoqua les caméras télé au palais de l’Elysée pour signer au vu et au su de tous, les ordonnances de loi travail et la privatisation de la SNCF. Le troisième trait est la politisation non pas du mouvement des gilets jaunes qui a échappé à toutes les tentatives de tambouilles politiciennes et qui a toujours refusé de s’aligner ou de s’allier à des partis politiques mais la politisation de ses deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable démocratie avec la participation active du peuple dans l’élaboration des grandes décisions engageant son avenir et l’avenir des générations futures.

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