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POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ? (3) LE VIOL DU PEUPLE PAR LA PROPAGANDE POLITIQUE DE LA CLASSE DOMINANTE

POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ? (3)

LE VIOL DU PEUPLE PAR LA PROPAGANDE POLITIQUE DE LA CLASSE DOMINANTE

Le suffrage universel adopté par tous les États du monde à l’exception des monarchies moyenâgeuses du Golfe n’a pas été octroyé par les classes dominantes mais arraché à coup de baïonnettes et par les armes par le peuple français, la première fois par les Sans Culottes Parisiens qui imposèrent à la Convention et au Comité du salut public son inscription dans la Constitution de l’An I(1793) et la deuxième fois lors de la Révolution de février –mars 1848. Mais cet acquis proprement populaire qu’était le suffrage universel fut aussitôt supprimé par la bourgeoise thermidorienne après la chute de Robespierre en juillet 1795 et par le coup d’État du général Eugène Cavaignac en juin 1848.

Pour neutraliser les effets du suffrage universel et empêcher le peuple de s’emparer du pouvoir par les urnes, et de changer ainsi les législations favorables au régime de la propriété et aux intérêts du capital, les classes dominantes érigent immédiatement des garde-fous et des barrières visant à instaurer leur contrôle politique et économique sur les moyens d’information. Sous la Restauration, les ouvriers étaient exclus de la vie politique soit par la discrimination censitaire soit par l’obligation de verser une caution au moment de l’enregistrement  d’un organe de presse. Ainsi la loi du 9 juin 1819 imposa le versement d’une somme plus élevée aux journaux qui publient plus de trois numéros par semaine. Il s’agit là de faire taire les feuilles susceptibles d’ »exciter » les masses populaires. Sous la Monarchie de Juillet, les ouvriers n’avaient pas le droit de former un parti politique, car la loi de 1834 interdisait les associations politiques. La censure avait certes été abolie mais les journaux politiques étaient tenus de déposer une forte somme d’argent à titre de caution pour pouvoir être publiés. Après l’attentat contre Louis Philippe en juin 1835, des lois répressives ont été votées en septembre 1935 punissant pénalement la propagande ou l’incitation à la haine contre l’ordre établi.

Pour museler les journaux populaires, la contre-révolution qui venait de triompher après 1848, recourut à une loi sur la presse qui non seulement aggravait les conditions de publication en imposant des cautions encore plus contraignantes mais aussi en frappant beaucoup plus lourdement « tous les écrits hebdomadaires ou mensuels  et même les « romans feuilletons », en clair la presse ou la littérature susceptible d’être lu par les ouvriers ; Pour un meilleur contrôle sur les moyens d’information, des lois furent promulguées prévoyant des sanctions financières pour toute infraction sur la presse. Conséquence de ces lois liberticides, la presse révolutionnaire disparut complètement et la presse ouvrière fut anéantie.

(Article à suivre en cours de développement)

 

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Science et Technique, étude comparative d’histoire et d’épistémologie

Science et Technique, étude comparative d’histoire et d’épistémologie

la science est-elle productrice de connaissances au point de déclencher la grande révolution scientifique et ses rejetons, la révolution intellectuelle avec le Siècle des Lumières et la révolution industrielle de al fin du XVIIIe et du début du XIXe  ?  Les grands bouleversements qui se produits entre les XVIe et XVIIIe siècles ne sont-ils pas le résultat de profondes transformations dans les outils techniques ayant entraîné des perfectionnements en série comme par exemple ceux introduits dans les roues hydrauliques et les procédés d’exploitation des matières premières du sous-sol destinées à l’usage de nouvelles armes et à l’amélioration de toute la machinerie technique qui leur est nécessaire. C’est en puisant dans les ressources de l’histoire des techniques et des sciences que l’auteur cherche à élucider quelques uns des problèmes épistémologiques auxquels se trouvent confrontés  eux qui s’interrogent sur les racines et l’histoire des mutations de nos sociétés contemporaines.

 

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