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FIN DES GILETS JAUNES? QUAND LA MACRONIE ET SES MEDIAS DE PROPAGANDE PRENNENT LEURS DÉSIRS POUR DES RÉALITÉS

FIN DES GILETS JAUNES:? QUAND LA MACRONIE ET SES MEDIAS DE PROPAGANDE PRENNENT LEURS DÉSIRS POUR DES RÉALITÉS
Il faut bien reconnaître la guerre psychologique est beaucoup plus violente et dévastatrice que les deux bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945 Elle est dévastatrice d’abord par les images vues par des millions de téléspectateurs et ensuite par les conflits psychologiques que ces mêmes images induisent pour ceux qui les reçoivent en pleine figure. A partir de l’Acte II, la guerre psychologique déclenchée par la macronie et ses médias de propagande commençait à prendre forme et elle n’a cessé de s’intensifier au fur et à mesure de la mise en place d’une dictature et un terrorisme d’état à visage découvert.
Outre les images de casse et de dégradations tournant en boucle sur les écrans de télé pour créer une association d’idées entre casseurs et gilets jaunes, il y a cette autre arme d’une redoutable efficacité psychologique, les chiffres communiqués sur le nombre des manifestants.A ce sujet, le ministère de la police et de la repression a donné aux préfets l’ordre de rabougrir et de minimiser le nombre des manifestants pour faire croire à la fin(oui déjà) du mouvement des gilets jaunes. Alors que les journaux locaux et régionaux, pourtant tous des journaux patronaux acquis à la macronie, donnaient des chiffres beaucoup plus importants du nombre des manifestants gilets jaunes jaunes;
« 9500 manifestants dans toute la France », « le nombre le plus faible » depuis le début du mouvement des gilets jaunes, répètent en chœur les médias de propagande de la macronie. Parmi les commentaires qui reviennent sans cesse dans la bouche des lecteurs des prompteurs et des pseudo-analystes,cette baisse s’explique par la « politique sociale » de la macronie.du 10 décembre et par l' »écoute » des Français illustrée par le « Grand débat national » A bien les comprendre, la macronie a bien répondu aux deux revendications des gilets jaunes : il y a aujourd’hui en France plus de justice sociale et plus de démocratie. Donc tout va bien Madame La Marquise et tout va bien dans les meilleurs des mondes possibles.
Parmi toutes ces « sommités » présentes sur els plateaux de télé, personne n’a prononcé les mots clés qui expliquent pourquoi il y a aujourd’hui, 29 semaines après le début du mouvement, moins de manifestants gilets jaunes dans les manifestations qu’il y en a eu quatre ou cinq mois auparavant. Personne n’a eu le courage de prononcer les mots dictature, Etat policier, terrorisme d’État qui caractérise tout Etat d’exception bardé de lois ultra sécuritaires et ultrapressions mises en place expressément par la macronie pour venir à bout du mouvement gilets jaunes et étouffer dans l’œuf un soulèvement populaire contre un système d’injustice sociale et contre une démocratie de pacotille, la dictature de la représentation, un régime politique visant non pas à représenter le peuple mais à usurper la souveraineté populaire.
S’il y a moins de manifestants gilets jaunes dans les rues des grandes villes, c’est parce que la police française devient la police la plus repressive non seulement en Europe mais dans le monde.Même l’ONU a épinglé la France pour sa politique ultra-repressive contre les gilets jaunes en recourant à des armes de guerre et à des gaz toxiques notamment le Zyklon B contenu dans les grenades lacrymogènes,causant des pathologies parfois irrémédiables. A cela s’ajoute l’impossibilité de manifester due aux interdictions d’une part et à la brutalité policière qui a dissuadé une grande partie des gilets jaunes à l’origine du mouvement, les femmes et les retraités par peur d’être brutalisés par les forces de repression de la macronie. Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, il y a eu, des morts attribués par le « grand penseur » national aux « bêtises humaines » alors que la femme de Marseille de 83 ans fermait ses volets pour éviter les grenades lacrymogènes. Outre les morts, il y a eu plus de 2000 blessés dont plus de 100 sont graves, des éborgnés, des mutilés provoqués par l’utilisation des armes de guerre et les sinistres grenades des désencerclement.
Pour faire oublier la repression policière à l’égard des gilets jaunes, la macronie orchestre délibérément une campagne de propagande sur des poursuites judiciaires contre « deux » policiers responsables des violences contre les gilets jaunes et Jérôme Rodriguez. Cette mise en scène n’est que de la poudre aux yeux, c’est l’arbre qui cache une dictature à visage découvert et un terrorisme d’état bardés d’un arsenal juridique visant à criminaliser les mouvements de contestation sociale et à les réprimer beaucoup plus sauvagement. Bien entendu au NOM DE LA LOI !
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GUERRE DE SAPE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE(FI) ET LES GILETS JAUNES REDOUBLE INTENSITÉ

APRÈS LES EUROPÉENNES,

LA GUERRE DE SAPE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE(FI) ET LES GILETS JAUNES REDOUBLE INTENSITÉ

Dans la perspective des élections européennes du 26 mai, la macronie et ses médias de propagande qui ont créé de toutes pièces leur pantin ont mené contre les deux mouvements des Gilets jaunes et la France Insoumise, une intense guerre psychologique avec pour principal objectif d’en finir avec le premier mouvement qui dure depuis le 17 novembre 2018 et d’affaiblir électoralement le deuxième mouvement en détournant une partie de son électorat d’une part et en manipulant le psychisme d’un électorat indécis d’autre part, pour voter soit pour les écologistes soit pour le parti néo fasciste de Le Pen. Les résultats des élections européennes du 26 avec les scores des Verts et des néo fascistes ont montré comment la campagne de lavage de cerveau des français et les stratégies de manipulation de l’électorat soit par des sondages à répétition plaçant le parti lépéniste en tête soit par le tapage médiatique autour de la question du changement climatique ont pu influencer et le vote d’une partie de la jeunesse smartphonisée qui s’est détachée due la France Insoumise pour voter EELV et le vote ouvrier porté à plus de 40 % sur le parti d’extrême droite.

Comme on pouvait le deviner, c’est l’euphorie qui dominait dans les médias de propagande soulagés avec plus de 20 % pour les deux têtes du parti unique, la Le Lépénie et la macronie et environ 13 % pour les Verts dont la tête de liste Jadot, devenu le chouchou du MEDEF après avoir affirmé son opposition à l’ »écologie punitive » pour les entreprises. Par ailleurs, comme il était prévisible, les médias de propagande abondent sur le faible score de la France Insoumise et l’ »échec » de la stratégie de Jean Luc Mélenchon, « personnage clivant » selon les termes d’un soi-disant analyste politique, qui n’a pas « su rassembler ». Outre la France Insoumise, ce sont les gilets jaunes qui ont « échoué » et ils n’ont pas « su » trouver un « débouché politique » pour leur mouvement visant à traduire dans les urnes leur opposition à la macronie.

Depuis dimanche les commentaires dans les médias de propagande vont bon train avec pour principale cible d’attaque : la France Insoumise et les Gilets jaunes. Pourquoi plus précisément ces deux mouvements ? Pour dire les choses autrement, pourquoi ces deux mouvements sont –ils devenus les parias du système décidé à les combattre coûte que coûte ?  Ici, ce n’est pas le lieu d’entrer dans les détails, il suffit de dire que ces deux mouvements ont en commun deux principales revendications : partage ou distribution des richesses et l’instauration d’une vraie démocratie où le peuple aura son mot à dire dans les grandes décisions engageant son avenir et celui des générations futures.

Après quarante ans de déferlement nihiliste d’archéo libéralisme, prononcer les mots partage ou distribution des richesses, devient carrément un blasphème pour les riches et le grand capital qui ont réussi à inverser les rapports de force entre le capital et le travail après l’avènement de la révolution conservatrice Thatchéro-reaganienne. Depuis la fin des années 1970 et début des années 1980, la tendance est plutôt non pas à la distribution ou au partage des richesses mais, bien au contraire, au démantèlement de ce qui restait du fameux »Etat-Providence » et des acquis sociaux arrachés de haute lutte par les travailleurs et les ouvriers depuis la fin du XIXè siècle et notamment à la fin de la seconde Guerre mondiale par la résistance française à l’occupation nazie avec l’instauration du système de sécurité sociale et du programme de nationalisation des secteurs vitaux de l’économie du Conseil national de la Résistance(CNR)

Quant à la question de la démocratie mise en avant par la France Insoumise et les gilets jaunes, avec la participation active du peuple dans les décisions importantes, le pouvoir en place ne l’entend pas de cette oreille et, comme la mascarade du « Grand débat national » l’a montré au cours de ces derniers mois, il recourt à l’ostracisme et aux stratagèmes machiavéliques pour étouffer toute velléité démocratique. C’est pourquoi ces deux mouvements avec leurs deux principales revendications deviennent aujourd’hui la bête noire de la macronie et de ses médias de propagande, décidés à continuer de plus belle leur guerre psychologique et leur guerre de sape dans l’espoir de faire imploser la France Insoumise et de faire taire définitivement la voix du peuple exprimé par les gilets jaunes.  

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FRIEDRICH VON HAYEK OU LE RÊVE D’UNE EURODICTATURE NON CONTAMINÉE PAR LE SUFFRAGE UNIVERSEL

FRIEDRICH VON HAYEK OU LE RÊVE D’UNE EURODICTATURE NON CONTAMINÉE PAR LE SUFFRAGE UNIVERSEL

Depuis dimanche soir, les médias de propagande en Europe et dans le monde égrènent les résultats des élections européennes et les scores des partis qui y ont pris part du 23 au 26 mai, le nombre de leurs députés au Parlement de Strasbourg, les groupes politiques dans lesquels vont s’intégrer, Les résultats des élections européennes donnant les partis néo fascistes comme les grands gagnants ne font aucun doute et on les connaissait depuis des mois grâce à une intense campagne de lavage de cerveau et de promotion dans les médias de propagande du système dont ils font partie intégrante et qui se sert de leur vote comme vote défouloir et comme simple voie de garage mais surtout et avant tout pour barrer la route aux partis de gauche hostiles aux politiques d’austérité imposées aux peuples depuis des décennies. Maintenant selon la formule consacrée, que le « peuple a parlé », tout le monde se demande que vont faire les nouveaux élus au parlement de Strasbourg et quels sont les pouvoirs dont ils disposent pour traduire les soi-disant « choix » de leurs électeurs. La réponse est sans appel : au sein des institutions européennes, le parlement de Strasbourg ne jouit d’aucun pouvoir décisionnaire, il n’est autre chose qu’une chambre d’enregistrement pour des orientations et des décisions prises par une instance non élue, la Commission de Bruxelles, ce qui parait paradoxal par rapport aux canons de la démocratie où une assemblée élue par le peuple aura logiquement le seul pouvoir décisionnaire et le dernier mot dans les grandes affaires engageant l’avenir des 512 millions d’européens.

Cette subordination et infériorisation d’un Parlement élu par le « peuple » au profit  d’une Commission Européenne non élue, pour paradoxal qu’il puisse paraître, obéissent à une philosophie inspirée par deux économistes autrichiens Ludwig von Mises et Friedrich von Hayek, dont les idées ont constitué une source d’inspiration aussi bien pour les régimes fascistes de l’entre-deux-guerres que pour Milton Friedman, l’école de Chicago, Pinochet, Thatcher, Reagan, les « Nouveaux économistes », généralement pour tous les adeptes d’une société dominée par la logique de l’économie de marché et ses soi-disant lois naturelles.

Résumons à grands traits la conception « non démocratique » de Hayek pour mieux comprendre le mode de fonctionnement  institutionnel de l’Union Européenne qu’il convient de qualifier plutôt d’Eurodictature. Pour von Hayek, la crise de ce qui appelle la « doctrine libérale » commence avec le suffrage universel et la « démocratie sociale » ou totalitaire de la révolution de 1848 en France. On comprendra beaucoup mieux le fonctionnement anti démocratique quand on garde en mémoire cette idée de Hayek qui considère le suffrage universel non pas  comme un droit naturel mais comme une « fonction politique » dont jouit seulement quelques privilégiés au sein de l’État et elle ne doit pas être ouverte à tout le monde, c’est-à-dire à tous les citoyens quelque soit leur statut social. Von Hayek est partisan de la discrimination censitaire. Non seulement Hayek reprend les arguments élaborés par la tradition libérale partisane de la discrimination censitaire des droits politiques mais il se joint de manière directe à tous ces auteurs anglais(Leaky, Lord Acton) qui à la fin du XIX siècle regardaient avec horreur l’extension du suffrage universel en cours considéré comme « abominable » et « rétrograde »

À partir de cette conception carrément anti démocratique, on comprendra beaucoup mieux pourquoi une institution non élue, en l’occurrence la Commission Européenne commande à une assemblée parlementaire élue au suffrage universel et jouit de pouvoirs exorbitants en imposant l’ordre du jour aux parlementaires. On cite souvent Monnet, Schumann et Walter Hallstein comme les pères fondateurs de l’Europe mais on oublie souvent von Hayek, Ludwig von Mises, Pareto et Schumpeter pour ne citer que ces quatre noms qui ont été à l’origine non seulement des idéologies du fascisme et du nazisme dans l’entre-deux-guerres mais celle qui sous tend le fonctionnement actuel de l’Union Européenne.

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Elections Européennes, la Guerre psychologique contre la France Insoumise(FI) fait rage

Elections Européennes

A GUERRE PSYCHOLOGIQUE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE FAIT RAGE

À chaque élection à enjeux cruciaux, les médias de propagande contrôlés par le pouvoir en place mènent une guerre psychologique sans merci contre ce qu’ils considèrent comme représentant un certain « danger » pour la stabilité et la pérennité d’un système. À deux ans d’intervalle, entre 2017 et 2019, nous avons assisté durant la période précédant l’élection présidentielle de 2017 et nous assistons toujours aujourd’hui à deux jours des élections européennes, à une sorte de répétition générale avec une guerre psychologique sans merci menée contre Jean Luc Mélenchon et son mouvement, la France Insoumise.

On peut ne pas partager les idées de Jean Luc Mélenchon mais il faut lui reconnaître des qualités qui sont d’une importance capitale pour un homme politique cherchant à séduire les électeurs, notamment son talent de tribun et de débatteur et son discours bien construit et argumenté mais parfois incompréhensible et même inaccessible pour l’électeur lambda, contrastant ainsi avec le simplisme et le caractère rédondant et stéréotypé des politicards de l’establishment.

Depuis son départ en 2008 du parti socialiste, l’une des deux têtes du parti unique chargés de gérer le système en place avec les partis de droite, souvent appelés par les politologues, les « partis de gouvernement », Jean Luc Mélenchon est devenu à bien des égards la bête noire de l’establishment et de ses médias de propagande qui ont sorti leur artillerie lourde pour le démolir notamment à deux occasions : l’élection présidentielle en 2017 et aujourd’hui à l’approche des européennes le 26 mai. Lors de ces deux échéances électorales, les médias de propagande contrôlés par les 9 milliardaires qui ont fait d’une pierre deux coups : fabriquer leur pantin qui occupe le palais de l’Elysée et son assurance-vie Le Pen, ont mené une guerre psychologique sans merci contre Jean Luc Mélenchon et la France Insoumise en recourant aux quatre techniques suivantes : (1) ternir l’image de Mélenchon auprès du grand public en le présentant comme un personnage autoritaire, imprévisible, « gueulard » le « double » de Georges Marchais ; (2) l’éviction de l’espace médiatique de Mélenchon lui-même et des représentants de la France Insoumise, ce qui rend invisible et inaudible le vrai projet politique porté par ce mouvement ; (3) un foisonnement de sondages envahissant les médias radios et télés et journaux, plaçant en tête les deux têtes du parti unique, la macronie et la Lépénie, une technique visant à détourner les indécis et les abstentionnistes de Mélenchon et de la France Insoumise vers ceux qui sont les favoris, non pas des français, mais des sondeurs et des instituts de sondage contrôlés par des grands groupes capitalistes proches du pouvoir en place, Bolloré, le MEDEF avec Parisot(Ifop) ; (4) le recours par les médias de propagande à l’art de l’amalgame et de la confusion pour semer le doute dans les esprits des électeurs, en fabriquant le terme populisme, mettant ainsi dans le « même panier », et en créant une association d’idées, des clichés et des stéréotypes entre d’une part, le Rassemblement national(RN), un parti foncièrement et fondamentalement fasciste, raciste, xénophobe, islamophobe, maniant le discours démagogique pour séduire ses victimes, des ouvriers et des travailleurs, un groupuscule ayant prospéré sur son seul fonds de commerce, l’immigration et dont le fondateur fut un tortionnaire notoire pendant la guerre d’Algérie et d’autre part Jean Luc Mélenchon et son mouvement, la France Insoumise, dont les idées et les convictions sont à l’antipode du parti lépéniste, un mouvement politique notoirement connu pour son anti-racisme, sa lutte contre la xénophobie et l’islamophobie(pour Le Pen, FI=France islamiste), son internationalisme en manifestant sa solidarité avec sa sympathie avec cet État d’Amérique actuellement victime de l’impérialisme américain, le Venezuela, l’engagement près des syndicats en lutte contre le démantèlement du droit du travail, de la privatisation de la SNCF et généralement contre la politique de la casse sociale de la macronie, le soutien indéfectible et inconditionnel dès le début du mouvement des gilets jaunes qui comprend beaucoup de militants et des sympathisants insoumis etc.  Une seule question que l’on a en droit de se poser et qui doit faire réfléchir ceux parmi les gilets jaunes qui sont tentés tant soit peu par voter « utile » pour la liste fasciste lépéniste : a-t-on vu une seule fois ce parti fasciste participer à une seule manifestation pour la défense de la fonction publique, contre le démantèlement du droit du travail, la privatisation de la SNCF, le démantèlement de la Sécurité sociale, du régimes des retraites, de l’assurance-chômage et généralement contre la perte de tous les acquis sociaux du monde du travail depuis plus d’un siècle ?  En revanche, ce que propose le parti fasciste de la Lépénie, c’est plus de répression à l’égard du peuple et des mouvements populaires en faisant couler, si ce parti était un jour au pouvoir, le sang dans le caniveaux comme en 1871 lors de la Commune de Paris.

Le dernier épisode de la guerre psychologique sans merci menée contre Mélenchon et la France Insoumise est le tintamarre médiatique autour d’un opportuniste comme il en existe partout, nommé Andrea Katarac qui, fragile psychologiquement, a succombé aux sirènes du discours démagogique du parti fasciste de la Lépénie. Le cas Katarac fait penser à tous ces opportunistes, des anciens trotskistes, des anciens soixante-huitards, des anciens communistes, ayant retourné leur veste puis leur pantalon(Katarac doit attentivement écouter la chanson « l’Opportuniste » de jacques Dutronc), qui ont renié leurs convictions pour devenir les Chiens de garde d’un système dont ils espèrent un jour, comme prix de leur reniement, un retour sur investissement, c’est-à-dire grappiller quelques miettes ramassées sur la table à coup de promotion par les médias dominants de propagande.   

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COMMENT FABRIQUE-T-ON UN SONDAGE D’OPINION ?

COMMENT FABRIQUE-T-ON UN SONDAGE D’OPINION ?

A quelques jours de l’élection européenne en  France(des élections européennes dans les autres pays membres de l’Union Européenne), les Français sont abreuvés, matin, midi et soir, par des sondages d’opinion à répétition plaçant en tête les deux têtes du désormais parti unique lépénie-Macronie, suivis par d’autres partis signalés pour la forme avec quelques commentaires en marge notamment en ce qui concerne Jean Luc Mélenchon et son mouvement, la « France Insoumise » pris pour cible par les médias de propagande qui mènent comme lors de l’élection présidentielle de 2017, contre cette formation politique, depuis des mois, une intense guerre psychologique et une sub propagande visant à détourner les électeurs indécis poussés inéluctablement vers le « vote utile », c’est-à-dire vers les deux listes favorites macrono-lépénistes. On peut débusquer deux principaux instruments de la sub propagande menée contre le mouvement mélénchoniste qui sont d’abord les chiffres et la position de la France Insoumise dans les enquêtes d’opinion plaçant la liste conduite par Aubry en 4ème position derrière celles du RN, LREM et LR et ensuite des pseudo-analyses qui sont de la propagande déguisée « expliquant » le pourquoi de cette « dégringolade » de 20% de l’élection présidentielle de 2017 à 8 ou 9% aux européennes comme par exemple la personnalité de Mélenchon qui « gueule » comme George Marchais ou la posture « ambiguë » de ce mouvement vis-à-vis de l’Europe.

Les sondages d’opinion qui sont produits aujourd’hui en quantités industrielles ont une histoire assez particulière et leur aspect trompeur réside actuellement réside dans les chiffres qu’ils produisent comme s’ils étaient de la science infuse et contre lesquels tout le monde doit prosterner parce qu’ils « reflètent » selon la formule consacrée «l’instant t de l’opinion publique » Contrairement aux idées reçues, les sondages d’opinion sont nés non pas pour mesurer l’instant t de l’opinion avant chaque échéance électorale mais avec la naissance de la grande industrie aux États-Unis durant les deux décennies du XX siècle et surtout durant la période de la grande Dépression pour écouler leurs marchandises grâce à la publicité commerciale dont le pionnier fut le neveu de Sigmund Freud, Edwards Berneys, l’auteur du célèbre classique « Propaganda », avec ce sous-titre qui parle de lui-même « Comment manipuler l’opinion en démocratie », livre publié en 1928. Au début de sa carrière, Berneys travailla pour l’industrie agroalimentaire qui fut le premier secteur d’activité à faire de la publicité pour éculer ses produits et pour ce faire, des sondages d’opinion étaient régulièrement été réalisés pour à la fois cerner les attentes du futur consommateur et adapter les produits industriels en fonction de ses préférences. Toujours aux États Unis, George Gallup n’a fait que transposer la méthode des sondages d’opinion du secteur du commerce et de l’industrie dans le domaine politique en fondant en 1935 l’American Institute of Public Opinion. Aujourd’hui, les instituts des sondages d’opinion sont contrôlés par des groupes privés qui profitent de chaque échéance électorale à la fois pour propagander eux-mêmes, produire la matière pour les médias dominants de propagande et pour les Etats mais surtout faire d’énormes profits.

Pour soi-disant mesurer l’état de l’opinion à un instant t, les instituts des sondages mettent en œuvre un instrument d’investigation combinant des questionnaires et des entretiens utilisés dans les enquêtes d’attitude. Les instituts des sondages travaillent main dans la main avec les médias de propagande, les partis politiques et les appareils d’Etat de propagande qui diligentent régulièrement des enquêtes pour connaître l’état de l’opinion et pour élaborer les thèmes de propagande destinés à manipuler le psychisme des masses. L’exemple type qui illustre le caractère manipulateur des sondages d’opinion est la technique du questionnaire : il faut des questions courtes, les thèmes ne sont jamais choisis au hasard ; ils sont suggérés par des faits réels, notamment les faits divers qui sont de nature à remuer les bas fonds des masses et c’est en exploitant à fond l’émotion collective que les propagandistes parviennent à leur fin. Le thème qui a fait le chou gras des propagandistes et des médias de propagande était et reste celui de l’insécurité qui a été le puissant vecteur dans l’ascension de Le Pen et du Front national dans les années 1980-1990 avec pour résultat Jean Marie Le Pen au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2002 et l’élection de Chirac avec un score digne des républiques bananière, 82% du suffrage exprimé(sur la manipulation des thèmes de l’immigration et de l’insécurité, voir les travaux du sociologue Laurent Mucchielli, le scandale des tournantes, la découverte 2005)

Pour montrer que leur « science » est une « science exacte », les sondeurs recourent à leur fameux « échantillon représentatif ». en réalité, dans les techniques des sondages, ce qui est déterminant, ce n’est pas l’ « échantillon représentatif » en faisant croire que 1000 ou 2000 sondés représentent l’état de l’opinion à un instant t. Puisque le diable est dans les détails, c’est le questionnaire qui est l’instrument par excellence des sondés par les sondeurs par le biais de ce que l’on appelle le questionnaire fermé » où les sondés sont « coincés » et ils n’ont aucun choix dans les réponses. Il n’est pas besoin d’être un grand savant pour deviner que la réponse est dans la question et qui choisit les questions, ce sont les instituts des sondages et c’est en choisissant les thèmes des questions que ces derniers cherchent non pas à connaître l’état de l’opinion à un instant t mais à la manipuler en vue d’une action future, par exemple voter pour tel candidat et tel parti à l’exclusion de tel autre candidat et tel autre parti.

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POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ? (3) LE VIOL DU PEUPLE PAR LA PROPAGANDE POLITIQUE DE LA CLASSE DOMINANTE

POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ? (3)

LE VIOL DU PEUPLE PAR LA PROPAGANDE POLITIQUE DE LA CLASSE DOMINANTE

Le suffrage universel adopté par tous les États du monde à l’exception des monarchies moyenâgeuses du Golfe n’a pas été octroyé par les classes dominantes mais arraché à coup de baïonnettes et par les armes par le peuple français, la première fois par les Sans Culottes Parisiens qui imposèrent à la Convention et au Comité du salut public son inscription dans la Constitution de l’An I(1793) et la deuxième fois lors de la Révolution de février –mars 1848. Mais cet acquis proprement populaire qu’était le suffrage universel fut aussitôt supprimé par la bourgeoise thermidorienne après la chute de Robespierre en juillet 1795 et par le coup d’État du général Eugène Cavaignac en juin 1848.

Pour neutraliser les effets du suffrage universel et empêcher le peuple de s’emparer du pouvoir par les urnes, et de changer ainsi les législations favorables au régime de la propriété et aux intérêts du capital, les classes dominantes érigent immédiatement des garde-fous et des barrières visant à instaurer leur contrôle politique et économique sur les moyens d’information. Sous la Restauration, les ouvriers étaient exclus de la vie politique soit par la discrimination censitaire soit par l’obligation de verser une caution au moment de l’enregistrement  d’un organe de presse. Ainsi la loi du 9 juin 1819 imposa le versement d’une somme plus élevée aux journaux qui publient plus de trois numéros par semaine. Il s’agit là de faire taire les feuilles susceptibles d’ »exciter » les masses populaires. Sous la Monarchie de Juillet, les ouvriers n’avaient pas le droit de former un parti politique, car la loi de 1834 interdisait les associations politiques. La censure avait certes été abolie mais les journaux politiques étaient tenus de déposer une forte somme d’argent à titre de caution pour pouvoir être publiés. Après l’attentat contre Louis Philippe en juin 1835, des lois répressives ont été votées en septembre 1935 punissant pénalement la propagande ou l’incitation à la haine contre l’ordre établi.

Pour museler les journaux populaires, la contre-révolution qui venait de triompher après 1848, recourut à une loi sur la presse qui non seulement aggravait les conditions de publication en imposant des cautions encore plus contraignantes mais aussi en frappant beaucoup plus lourdement « tous les écrits hebdomadaires ou mensuels  et même les « romans feuilletons », en clair la presse ou la littérature susceptible d’être lu par les ouvriers ; Pour un meilleur contrôle sur les moyens d’information, des lois furent promulguées prévoyant des sanctions financières pour toute infraction sur la presse. Conséquence de ces lois liberticides, la presse révolutionnaire disparut complètement et la presse ouvrière fut anéantie.

(Article à suivre en cours de développement)

 

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Acte 27, Longue vie le peuple gilets jaunes, la macronie aux poubelles de l’histoire

ACTE 27

17/11/2018-17/5/2019

LONGUE VIE LE PEUPLE GILETS JAUNES

LA MACRONIE AUX POUBELLES DE L’HISTOIRE

 

« The people have the power, all we have to do is awaken that power in the people. The people are unaware. They’re not educated to realize that they have power. The system is so geared that everyone believes the government will fix everything. We are the government. » – John Lennon » 

« Le peuple a le pouvoir, ce qu’on doit faire, c’est de réveiller ce pouvoir dans le peuple. Le peuple ne le sait pas. Il n’est pas formé pour réaliser qu’il a le pouvoir. Le système est fait de telle sorte que chacun croit que le gouvernement déterminera tout. Nous sommes le gouvernement » John Lennon

Les historiens écriront un jour qu’une nouvelle page d’histoire a été ouverte quand le peuple français s’est réveillé de sa torpeur et a décidé de prendre ses affaires en main en engageant un bras de fer avec un président entré dans l’histoire par « effraction » Il y a six mois jour pour jour, le 17 novembre 2018, un mouvement authentiquement populaire rassemblant toutes les couches de la société, connu aujourd’hui sous le nom des Gilets jaunes, organisait un premier samedi de protestation contre l’augmentation des taxes sur les carburants. Ce mouvement de protestation qui ne concernait au début que la Taxe carbone s’est par la suite étendu sur d’autres secteurs et a entraîné une dynamique que la sociologie des crises politiques appelle, des mobilisations multisectorielles en drainant dans son sein d’autres catégories sociales victimes de la politique d’austérité demandée par l’Union Européenne. Ce qui explique la longévité et la permanence du mouvement des gilets qui dure depuis six mois malgré l’instauration d’une dictature à visage découvert et un terrorisme d’Etat sans cesse renforcé par des lois ultrarepressives et ultrasécuritaires illustrées par la loi soi-disant anti-casseurs, une loi de circonstance, expressément confectionnée pour réprimer, terroriser et dissuader les manifestants de descendre dans la rue. Malgré la terreur d’Etat, rien n’arrête les gilets jaunes de continuer dans leur détermination de faire valoir leurs deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable et authentique démocratie où le peuple aura son mot à dire dans les grandes décisions l’engageant soit pour le présent soit pour le futur. Six mois après ses débuts le mouvement des gilets jaunes et malgré sa disparition de l’espace médiatique en France continue à se faire parler de lui comme en témoigne cet article publié dans un site américain Consortium News  extrêmement célèbre, fondé par un célèbre journaliste d’investigation qui a  mis dans l’espace public des grandes affaires depuis celle des « Contras » sous Reagan jusqu’à sa mort en janvier 2018, Robert Parry. Longue vie Gilets jaunes !

Maintenant avec le recul nécessaire et avec tout ce qui s’est passé depuis l’élection présidentielle de 2017, il convient de dire que celle-ci est une anomalie par rapport avec les autres élections présidentielles du passé. Pour être juste, l’élection présidentielle de 2017 fut carrément un coup d’État fomenté à visage découvert et en plein jour par le grand capital et par la finance nationale et internationale. Ce qui s’est passé en France en 2017 rappelle à bien des égards le coup d’Etat constitutionnel fomenté par le grand capital au Brésil par justice interposé pour éliminer du pouvoir une présidente démocratiquement élue Dilma Roussef et le même phénomène se répète en 2018 pour écarter le grand favori de l’élection présidentielle brésilienne, grand favori du sondage, Igncia da Silva de Lula, mis en prison pour une soi-disant affaire de corruption. Contrairement aux idées reçues, une dictature est tout fait compatible avec un État de droit et pour dire les choses autrement, sous un État de droit sommeille une dictature en puissance prête à bondir quand l’ordre établi se trouve menacé par une révolté populaire comme c’est le cas aujourd’hui en France.

Ce catapultage soudain au sommet du pouvoir d’un parfait inconnu deux ans plus tôt, ancien gérant-associé de la banque Rothschild, n’a pas été fait à coup de baguette magique ; il a fallu un concours de circonstances exceptionnelles avec l’affaire Fillon et le renoncement de Hollande de se re-présenter pour un second mandat. Certes ces deux événements fortuits peuvent expliquer l’ascension de la macronie mais ils ne nous disent pourquoi la roue de la fortune s’est arrêtée sur ce personnage là et pas sur les autres prétendants à la présidence de la République, notamment Jean Luc Mélenchon ayant derrière lui quatre décennies d’expérience dans les affaires publiques et qui a claqué les portes du Parti socialiste à cause de ses dérives droitières. La question est celle-ci pourquoi Macron et pas Mélenchon ?

Avant chaque élection présidentielle, le grand capital, par l’intermédiaire de ses innombrables lobbies et ses réseaux tentaculaires qui infiltrent les hautes sphères du pouvoir se mettent à l’œuvre pour renifler le candidat le mieux à même de servir ses intérêts pour les prochaines cinq années. Que cherche au juste le grand capital en France ? Annihiler et reprendre tous les acquis sociaux qui ont été octroyés par la libération grâce au Conseil National de la Résistance(CNR). Qui est à même de faire le « sale boulot » ? Ce sont Attali et ses réseaux dans les hautes sphères du pouvoir et de la finance nationale et mondiale qui ont fabriqué de toutes pièces la candidature de Macron avec les médias de propagande contrôlés par des 9 milliardaires. Quand on songe que les anciens candidats à la présidence de la république mettaient des années et des décennies avant d’accéder au pouvoir suprême, alors qu’un inconnu deux ans plus tôt, n’ayant ni parti politique, ni mandat électif, ni expérience dans le domaine de la politique française et internationale est soudainement propulsé président de la République, cela laisse rêveur et à vrai dire c’est du jamais vu dans l’histoire politique en France.

La macronie au pouvoir en France restera dans les livres d’histoire comme un coup d’état mené par le grand capital qui a fabriqué de toutes son pantin avec pour mission bien précise : restaurer la loi le Chapelier de juin 1791 laissant le travailler à la merci du patronat. Ce qui a été fait avec le démantèlement du droit du travail commencé déjà avec l’autre sinistre loi dite loi El Komri. Puis il y a eu la privatisation de la SNCF qui va être livrée en petits morceaux au grand capital allemand qui la convoitait depuis des années. Puis il y a le démantèlement du statut de la fonction publique avec la précarisation de 5 millions de fonctionnaires sans parler de la fin du rôle des syndicats. Puis il y aura la réforme de l’assurance-chômage qui va obliger des chômeurs à se vendre comme au temps du marché des esclaves ; Puis il y aura le démantèlement déguisé du régime des retraites avec un système de points dont personne ne comprendra le mode de calcul. La macronie a promis au grand capital de rendre la France aussi attractive que le Bangladesh, ce qui explique l’euphorie des grandes multinationales qui ne tarissent pas d’éloge du pantin de l’Elysée. Et pour cause !

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POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(2) ÉLECTIONS EUROPÉENNES, UNE PARODIE D’ÉLECTION

POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(2)

ÉLECTIONS EUROPÉENNES, UNE PARODIE D’ÉLECTION

« Si voter change quelque chose, ils l’auraient rendu illégal ». Emma Goldman 

 Les élections européennes qui vont se dérouler du 23 au 26 mai prochain illustrent bien ce qu’il convient d’appeler une parodie d’élection, avec le choix de 751 pantins  siégeant au Parlement de Strasbourg, flanqués de 28 tyranneaux de la Commission Européenne, tous ces guignols sont manipulés par des marionnettistes, des multinationales américaines et européennes qui, grâce à leurs lobbies et leurs groupes de pression, imposent à l’EURODICTATURE des politiques austéritaires et leurs sinistres résultats, chômage de masse et son corollaire la baisse des salaires et la précarisation, réduction à néant de tous les acquis sociaux du monde de travail acquis de haute lutte contre le pouvoir du capital, démantèlement des législations du travail protectrices des travailleurs, privatisation à outrance des grandes sociétés nationales, affectation des sommes colossales aux budgets militaires et à la guerre, instauration d’un État policier au nom de la soi-disant lutte contre le terrorisme et un terrorisme d’État pour mater les soulèvements populaires avec l’exemple des gilets jaunes en France etc,

Pourquoi les élections européennes sont-elles une parodie d’élection comme celles qui se déroulent à intervalles olympiques à l’échelle des États nationaux ? D’abord, l’Europe, telle qu’elle est aujourd’hui, est une créature géopolitique engendrée par les États-Unis à la sortie de la Seconde Guerre mondiale pour faire bloc  à l’Union Soviétique et les Pays socialistes de l’Est Européen. Pour ce faire, le travail des Américains a été grandement facilité par la collaboration d’anciens nazis allemands et français collabos qui rêvaient de bâtir une Europe unifiée pour contrer le bolchévisme. Le dernier livre du néo fasciste Philippe de Villers a bien montré que les pères fondateurs de l’Europe étaient les deux agents de la CIA, Jean Monnet et Robert Schuman et l’ancien nazi Walter Hallstein. Ce qui a créée l’Europe d’aujourd’hui, ce ne sont pas les peuples qui la composent mais une puissance impérialiste, en l’occurrence l’impérialisme américain qui a repris le flambeau de la croisade anticommuniste après la défaite du nazisme par l’Union Soviétique il y a 74 ans.

Ensuite, l’architecture et le mode d’agencement des institutions européennes ont été conçus de telle sorte pour annihiler et neutraliser l’expression populaire sortie des urnes. Les premiers concepteurs de l’Union Européenne ont été inspirés par les idéologues du fascisme des années 1920’30 comme Pareto, Von Moses, Karl Popper et notamment Friedrich von Hayek qui étaient traumatisés à la fois par le suffrage universel arraché par les deux peuples français en 1793, 1848 et 1917 et par l’institution d’une « démocratie sociale » représentant pour eux, une menace sérieuse sur le « pouvoir des élites » Von Hayek, promoteur par ailleurs de l’idéologie d’une Europe dominée par un « marché libre et non faussée » était aussi un nostalgique d’un monde « non contaminé » par le suffrage universel.

Aujourd’hui, quelque soit le résultat du vote, tous les gouvernements reçoivent leurs ordres non pas en fonction du mandat que les peuples leur ont confié mais des 28 commissaires de la Commission et 85% des législations nationales ont pour origine les recommandations des 28 mandarins de Bruxelles. En 2005, les deux peuples français et néerlandais ont dit Non au projet de traité constitutionnel européen mais deux ans plus tard, le néo fasciste Sarkozy foula aux pieds la volonté populaire exprimé lors du référendum.

Plus de 300 millions d’Européens vont se rendre aux urnes, mais a quoi va servir leur vote ? A rien, sauf pour légitimer une Eurodictature au service des multinationales Américaines et européennes et le redoutable pouvoir occulte, celui des lobbies qui, avant chaque échéance électorale avec des enjeux cruciaux, ouvrent leurs guichets pour faire élire, grâce et avec l’aide de leurs médias de propagande, des bons serviteurs appelés à proposer et à voter des lois et à faire des législations favorables au développement de leurs affaires. Quand on jette un coup d’œil sur le nombre de groupes et leurs noms, conservateurs de droite, libéraux, centristes,sociaux démocrates, démocrates chrétiens et j’en passe, la première question qui nous vient à l’esprit est de savoir où réside la différence idéologique et politique entre les grands groupes qui dominent dans le Parlement Européen. A vrai dire, politiquement et idéologiquement, rien ne sépare la droite et la gauche, le groupe conservateur PPE du groupe des sociaux démocrates sinon le signe de leur parti, puisqu’ils sont tous partisans d’une même politique antisociale et austéritaire, en clair une politique économique imposée par l’Union Européenne avec pour objectif, la baisse de salaire et la précarisation du travail induites par un chômage de chômage. D’ailleurs le grand capital international et Européen s’est bien régalé et il n’a jamais été aussi bien servi que par les différents gouvernements socialistes en France et par le social démocrate allemand Gerhard Schroeder en Allemagne. Cette association de la droite et de la gauche, des partis conservateurs et sociaux démocrates dans la mise en œuvre des grandes orientations de l’Union Européenne tant en politique économique qu’en matière de politique étrangère sont en réalité, comme les deux partis dominants aux États Unis, le parti républicain et le parti démocrate, les deux têtes d’un même parti unique, au service des monopoles, des multinationales et du complexe militaro industriel. L’organisation d’élections à intervalles olympiques tant en Europe qu’aux États-Unis sert de facto à légitimer la dictature d’un parti unique à deux têtes.

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POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(1)

POURQUOI FAUT-IL ABOLIR LES ÉLECTIONS ET INSTAURER LA DÉMOCRATIE ?(1)

« Si voter change quelque chose, ils l’auraient rendu illégal » Emma Goldman

A part les deux ou trois monarchies moyenâgeuses du Golfe, des élections à intervalle olympique sont organisés un peu partout dans le monde. Les élections, qui deviennent l’une des prérogatives des États, nécessitent une énorme mobilisation de ressources en hommes, en logistique, en recensement des populations et en dépense d’énergie de la part des prétendants au statut d’ »élus ». Quand on observe la sociologie des partis dont issus les élus des assemblées parlementaires, on se rend vite compte qu’ils doivent remplir les cinq principales conditions : (1) idéologiquement, des partis ne présentant aucun danger pour la stabilité et la permanence du système en place, (2) les leaders des « partis de gouvernement » et ceux qui occupent les hautes sphères du pouvoir sont issus des classes supérieures et moyennes, jouant le rôle de garde-fou et de rempart contre les révolutions populaires, (3) les « partis de gouvernement » doivent avoir préalablement l’assentiment et l’appui des milieux économiques et des détenteurs de fortunes, (4) des moyens financiers considérables pour déployer leur propre propagande, (5) contrôle des mass médias par les « partis de gouvernement » pour manipuler et influer le choix des électeurs le jour du scrutin.

Aujourd’hui, à cause d’un fort lavage de cerveau opéré par les médias de propagande et le discours ambiant et stéréotypé des « élites » qui n’ont qu’un seul mot à la bouche et dans leur vocabulaire, « démocratie », car au fond, ils trouvent à la fois leur compte et surtout leur compte bancaire, tout le monde finit par confondre des mots, des termes et des termes qui sont historiquement, aussi contradictoires et aussi antithétiques que ceux de démocratie, élections, système parlementaire et représentatif.

D’abord, le système parlementaire né initialement en Angleterre consistait en une assemblée, le Parlement, au sein duquel se réunissaient des représentants de l’aristocratie et du clergé anglais, élus en fonction de leur fortune et leur influence économique et leur proximité avec le pouvoir royal. Au Parlement, il y avait aussi les « Commones »,(d’où la Chambre actuelle des Communes), en réalité des strates sociales issues de la bourgeoise des grandes villes et qui n’avaient aucun rapport avec le peuple malgré le terme « Common ». Le système parlementaire ou le parlementarisme qui existe aujourd’hui un peu partout dans le monde entier n’a aucun rapport avec la démocratie et les assemblées parlementaires, bien que leurs membres soient élus par le suffrage universel, n’ont rien de démocratique du fait de l’absence de représentants issus des couches populaires qui sont de facto exclus des sphères du pouvoir à cause de leur manque de moyens financiers leur permettant de lutter à armes égales, surtout au niveau de la propagande, avec les « partis de gouvernement » qui, eux sont soutenus par des puissants milieux économiques et des détenteurs de richesse et de fortune et qui attendent, comme retour sur investissement, des législations et des lois favorables au développement de leurs affaires.

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LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

ACTE 26, SIX MOIS APRÈS

LES GILETS JAUNES, TOUJOURS DEBOUT, UN MOUVEMENT D’INSURRECTION POPULAIRE POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LA DÉMOCRATIE

 26 semaines après le commencement de leur mouvement le 17 novembre 2018, les gilets jaunes sont toujours là, debout bravant tous les dangers qui les guettent et rien n’indique qu’ils sont prêts à « lâcher le morceau » conformément à leur désormais devise « on ne lâche rien » et cela malgré la mise en place d’une dictature et d’un terrorisme d’état renforcés sans cesse par des nouvelles lois ultrarépressives et ultrasécuritaires comme la loi anti-gilets jaunes maquillée sous le nom loi anti-casseurs et pire, l’intensification de la censure sur internet illustrée par la dernière directive adoptée par le parlement européen. Sans parler de l’intensification de la guerre psychologique menée par des médias de propagande, privés et publics, ceux qui ont créé de toutes pièces un obscur pantin, qui identifient les gilets jaunes en France à des casseurs alors qu’ils dépeignent les manifestants algériens, soudanais et ceux du pantin vénézuélien Joan Guiado comme des « révolutionnaires » et des « « vaillants militants de la liberté et de la démocratie »

Au départ du mouvement des gilets jaunes il y a six mois, personne ne pariait sur sa longévité et sa permanence et son ancrage dans le paysage politique et social. Mais la question qui se pose est de savoir comment un simple mouvement de revendication et de protestation contre la taxe carbone et la hausse des taxes sur les carburants s’est transformé au fil des jours, des semaines et des mois en mouvement qui ne saurait être réduit à un simple mouvement social initié et dirigé par des syndicats et des partis politiques qui font partie intégrante des appareils d’état et dont la double fonction protester et revendiquer a été décrite par le politologue américain David Eastion en termes d’input et output, en clair ils jouent le rôle de soupape de sécurité pour le système en place dans la mesure où ils canalisent le mécontentement populaire qui, au lieu de dégénérer en révolte et en révolution, se termine par un compromis, grâce à des tractations entre les bureaucraties syndicales grassement nourries et les représentants de l‘autorité publique, qui est au fond un véritable marché pour le monde du travail et le peuple. Ce qui caractérise un mouvement social classique, c’est la disjonction dans l’action de revendication du politique et de l’économique où ses meneurs et initiateurs se contentent de quémander et de grappiller quelques miettes par ci et par là, laissées sur la table des négociations par un patronat et un gouvernement pressés d’acheter la paix à tout prix et de freiner une lutte de classe qui pourrait être fatale au système en place si elle atteignait un point de non retour et un état d’exacerbation sociale irréversible. Au début du mouvement des gilets jaunes, des « experts » essayaient d’expliquer que c’était un simple mécontentement entre une « France périphérique » contre une « France urbaine », une hypothèse infirmée par la suite des événements dans la mesure où les bastions du mouvement, ce sont les grandes villes comme Bordeaux, Toulouse, Lyon, Perpignan

Si le mouvement des gilets jaunes n’est pas un mouvement social de type classique, c’est qu’il est autre chose et il y a tout lieu de penser qu’il réunit toutes les caractéristiques d’un mouvement d’insurrection populaire né en réaction à un double phénomène politique et économique. Trois principaux traits différencient le mouvement des gilets jaunes d’un simple mouvement social. Le premier trait celui de l’indice de popularité dont le mouvement des gilets jaunes bénéficie dans l’opinion six mois après son émergence et cela malgré une guerre psychologique sans merci menée par les médias de propagande à la solde de la macronie pour le discréditer et pour en faire un simple mouvement de casseurs. Le deuxième trait est le mode d’action du mouvement des gilets jaunes créant un rapport de force en réponse à une stratégie délibérée de la tension et de la provocation à la violence mise en œuvre par la macronie, une stratégie qui lui a retourné dans la figure comme un boomerang, en l’ obligeant à lâcher en seulement quatre samedis de manifestations et 13 minutes de discours 10 milliards d’euros alors que jusqu’ici le pantin de l’Élysée distribuait généreusement et sans compter aux riches et aux nantis grâce à la suppression l’ISF, l’instauration de la Flat tax et que, souvenons-nous, Jupiter n’a pas bougé d’un iota après des semaines et des mois de grèves et des manifestations menées par les syndicats contre le démantèlement du droit de travail et le démantèlement de la SNCF et qui, pour mieux les narguer, montrer sa détermination et pour « gonfler » ses muscles, convoqua les caméras télé au palais de l’Elysée pour signer au vu et au su de tous, les ordonnances de loi travail et la privatisation de la SNCF. Le troisième trait est la politisation non pas du mouvement des gilets jaunes qui a échappé à toutes les tentatives de tambouilles politiciennes et qui a toujours refusé de s’aligner ou de s’allier à des partis politiques mais la politisation de ses deux principales revendications à savoir plus de justice sociale et l’instauration d’une véritable démocratie avec la participation active du peuple dans l’élaboration des grandes décisions engageant son avenir et l’avenir des générations futures.

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